This piece offers a space for critical debate and reflection on the methodological and epistemological foundations that underpin feminist research on conflict, violence and peace. Taking stock of the variety of approaches and theoretical standpoints, we examine the (feminist) politics of knowledge production in academia and its limitations. We discuss how ontological and epistemological assumptions shape what counts as (feminist) academic knowledge and what is considered to be possible in (policy) practice. The article makes three contributions. First, we argue that the production of knowledge within disciplinary boundaries, and in particular, International Relations, is closely related to the discipline's history of positivism and exclusion. Second, to counter that, we propose a close engagement with Black and decolonial feminist methods of feeling-knowing, storytelling and collaboration. Third, we highlight that embracing uncertainty means accepting incommensurability and heterogeneity, as well as a shift away from the urge to accumulate knowledge towards paying attention to the process of co-constructing it.
Cet article offre un espace de débat et de réflexion critiques sur les fondements méthodologiques et épistémologiques qui sous-tendent la recherche féministe sur les conflits, la violence et la paix. En tenant compte de la diversité des approches et des points de vue théoriques, nous examinons les politiques (féministes) de la production de connaissances dans le monde universitaire et ses limites. Nous abordons la manière dont les hypothèses ontologiques et épistémologiques façonnent ce qui est perçu comme des connaissances universitaires (féministes) et ce qui est considéré comme possible dans la pratique (politique). Cet article apporte trois contributions. Premièrement, nous soutenons que la production de connaissances au sein des limites disciplinaires, et en particulier au sein des RI, est étroitement liée à l’histoire positiviste et exclusive de la discipline. Deuxièmement, pour pallier cela, nous proposons un engagement étroit avec les méthodes féministes noire et décoloniale de production de connaissances par les émotions, la narration et la collaboration. Troisièmement, nous soulignons que le fait d’accueillir l’incertitude signifie accepter l’incommensurabilité et l’hétérogénéité du savoir, ainsi que renoncer au désir d’accumuler des connaissances pour prêter attention au processus de co-construction de celles-ci.
Este trabajo abre un espacio para el debate crítico y la reflexión sobre los fundamentos metodológicos y epistemológicos que sostienen la investigación feminista en torno al conflicto, la violencia y la paz. Hacemos un balance de la variedad de enfoques y posturas teóricas con el objetivo de examinar las políticas (feministas) de producción de conocimiento en el mundo académico y sus limitaciones. Examinamos cómo las presunciones ontológicas y epistemológicas definen qué cuenta como conocimiento académico (feminista) y qué se considera posible en la práctica (política). Este artículo ofrece tres aportaciones. En primer lugar, sostenemos que la producción de conocimiento dentro de los límites disciplinarios de las RR. II. está estrechamente relacionada con la historia de positivismo y exclusión de la disciplina. En segundo lugar, como contrapunto, proponemos una estrecha implicación con las metodologías feministas negra y decolonial del senti-pensar, la narración de historias y la colaboración. Por último, destacamos que aceptar y acoger la incertidumbre en el proceso de investigación significa admitir la inconmensurabilidad y la heterogeneidad del conocimiento, así como privilegiar su proceso de construcción colectiva, por encima de su acumulación.
Keywords: dissonance; ethical dilemmas; feminist methods; knowledge production; methodological dilemmas; peace and conflict studies.
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