Background: Data are limited that examine potential sex-based disparities in the utilization and complications of septal reduction therapy (SRT) in patients with obstructive hypertrophic cardiomyopathy. Our aim was to assess the use and in-hospital outcomes of SRT, according to sex. We performed a retrospective cohort study using the 2017-2019 National Inpatient Sample database. Adult patients with obstructive hypertrophic cardiomyopathy were identified.
Methods: We assessed the use of SRT (surgical septal myectomy and alcohol septal ablation), according to sex. In those who underwent SRT, rates of in-hospital mortality, pacemaker implantation, implantable cardioverter defibrillator (ICD) implantation, ischemic stroke, major bleeding, and pericardial complication were assessed. All outcomes were compared between groups using inverse probability of treatment weighting (IPTW), adjusting for demographics, comorbidity burden, and hospital characteristics.
Results: In total, 72,680 weighted hospitalizations (median age: 67 years [range: 57-77]; 61% female patients) were included, and only 5.9% of patients underwent SRT. After IPTW adjustment, female patients were more likely to undergo SRT (adjusted risk ratio [aRR] 1.18, 95% confidence interval [95% CI] 1.03-1.36) and alcohol septal ablation (aRR 1.38, 95% CI 1.04-1.83). Likewise, female patients received pacemaker implantation more often (aRR 1.96, 95% CI 1.10-3.50) and ICD implantation (aRR 0.58, 95% CI 0.34-0.99) less frequently, compared with male patients. No differences were present in rates of surgical septal myectomy, in-hospital mortality, ischemic stroke, major bleeding, and pericardial complication between groups.
Conclusions: Our results suggest that female patients were slightly more likely to undergo SRT, especially alcohol septal ablation. In-hospital mortality and postprocedural complications were similar between the sexes, but women received more pacemaker implantation and less ICD implantation.
Contexte: Les données sont limitées sur les disparités potentielles liées au sexe dans l'utilisation et les complications de la thérapie de réduction septale (TRS) chez les patients atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive. Notre objectif était d'évaluer l'utilisation et les résultats hospitaliers de la TRS, en fonction du sexe. Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective en utilisant la base de données 2017-2019 National Inpatient Sample. Les patients adultes atteints de cardiomyopathie hypertrophique obstructive ont été identifiés.
Méthodes: Nous avons évalué le recours à la TRS (myectomie septale chirurgicale et ablation septale à l'alcool), en fonction du sexe. Les taux de mortalité à l'hôpital, d'implantation de stimulateurs cardiaques, de défibrillateurs cardioverteur implantables (DCI), d'accidents vasculaires cérébraux ischémiques, d'hémorragies majeures et de complications péricardiques ont été évalués chez les patients ayant subi une TRS. Tous les résultats ont été comparés entre les groupes en utilisant la pondération par l’inverse de la probabilité d’être traité (IPTW, inverse probability of treatment weighting), en ajustant pour les données démographiques, la charge de comorbidité et les caractéristiques de l'hôpital.
Résultats: Au total, 72,680 hospitalisations pondérées (âge médian: 67 ans [fourchette : 57-77]; 61% de patients de sexe féminin) ont été incluses, et seulement 5.9% des patients ont subi une TRS. Après ajustement de l'IPTW, les femmes étaient plus susceptibles de subir une TRS (rapport de risque ajusté [RRa] 1.18, intervalle de confiance [IC] à 95% 1.03-1.36) et une ablation septale à l'alcool (RRa 1.38, IC à 95% 1.04-1.83). De même, les patientes ont plus souvent bénéficié de l'implantation d'un stimulateur cardiaque (RRa 1.96, IC à 95% 1.10-3.50) et moins souvent de l'implantation d'un DCI (RRa 0.58, IC à 95% 0.34-0.99) que les patients de sexe masculin. Aucune différence n'a été constatée entre les groupes en ce qui concerne les taux de myectomie septale chirurgicale, de mortalité à l'hôpital, d'accident vasculaire cérébral ischémique, d'hémorragie majeure et de complication péricardique.
Conclusions: Nos résultats suggèrent que les patients de sexe féminin étaient légèrement plus susceptibles de subir une TRS, en particulier une ablation septale à l'alcool. La mortalité hospitalière et les complications post-procédurales étaient similaires entre les sexes, mais les femmes ont reçu plus d'implantations de stimulateurs cardiaques et moins d'implantations de DCI.
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