Cardiac Safety of Ozanimod Use, a Novel Sphingosine-1-Phosphate Receptor Ligand, in COVID-19 Patients Requiring Oxygen: Secondary Analysis of the COZI Randomized Clinical Trial

CJC Open. 2024 May 16;6(9):1035-1041. doi: 10.1016/j.cjco.2024.05.002. eCollection 2024 Sep.

Abstract

Background: Ozanimod is a novel immune modulator that could be useful in viral pulmonary infections by reducing lung inflammation. It is an S1P receptor ligand known to induce bradycardia and more serious adverse cardiac effects, such as atrioventricular block and QT interval prolongation. We present a substudy of the COVID-19 Ozanimod Intervention (COZI) trial in which ozanimod was administered in acute pulmonary infection patients, to assess cardiac safety.

Methods: In this pilot randomized open-label trial, COVID-19 patients requiring oxygen support were randomized into 2 groups: standard-of-care + ozanimod (OZA) vs standard-of-care alone (SOC). All patients were monitored with a 14-day electrocardiogram monitor (CardioSTAT, Icentia, Quebec, QC) during their hospitalization. We evaluated the cardiac effects of ozanimod on heart rate (HR), PR interval length, and QT interval duration.

Results: A total of 42 patients were analyzed: 23 in the SOC group and 19 in the OZA group. Mean hourly HR over the first 10 days of treatment decreased in the OZA group, compared with that in the SOC group (P < 0.0001). The maximum decrease in HR occurred on day 3. The maximum decrease in HR occurred on day 3, without a significant difference between groups: 49 beats per minute (interquartile range, 42-59) in the OZA group, and 54 beats per minute (48-60) in the SOC group, P = 0.45. No high-degree atrioventricular block was recorded. QT and PR interval median values were within the normal range in both groups, without a significant difference.

Conclusions: The maximal reduction in HR occurred 3 days after the onset of ozanimod treatment in patients hospitalized for COVID-19, but it did not remain significant over the 10-day treatment period. No relevant cardiac adverse event was observed.

Contexte: L’ozanimod est un immunomodulateur novateur qui pourrait être utile dans le traitement des infections pulmonaires d’origine virale en réduisant l’inflammation pulmonaire. Il s’agit d’un ligand des récepteurs de la sphingosine-1-phosphate (S1P) connu pour induire une bradycardie et avoir des effets cardiaques indésirables plus graves, comme le bloc auriculoventriculaire et l’allongement de l’intervalle QT. Nous présentons une sous-étude de l’essai COZI (COVID-19 Ozanimod Intervention) dans le cadre de laquelle l’ozanimod a été administré à des patients atteints d’une infection pulmonaire aiguë pour évaluer l’innocuité cardiaque.

Méthodologie: Dans le cadre de cette étude pilote ouverte à répartition aléatoire, des patients atteints de la COVID-19 nécessitant une oxygénothérapie de soutien ont été répartis en deux groupes : soins standard + ozanimod (OZA) et soins standard uniquement. Tous les patients ont été surveillés en continu pendant 14 jours à l’aide d’un moniteur ECG (CardioSTAT, Icentia, Québec [Québec]) durant leur hospitalisation. Nous avons évalué les effets de l’ozanimod sur la fréquence cardiaque, la longueur de l’intervalle PR et la durée de l’intervalle QT.

Résultats: Au total, 42 patients ont été analysés : 23 dans le groupe ayant reçu les soins standard et 19 dans le groupe OZA. La fréquence cardiaque horaire moyenne au cours des 10 premiers jours de traitement a diminué dans le groupe OZA, comparativement au groupe ayant reçu les soins standard uniquement (p < 0,0001). La diminution maximale de la fréquence cardiaque a été observée le jour 3, sans différence significative entre les groupes : 49 battements par minute (plage interquartile : 42 à 59) dans le groupe OZA et 54 battements par minute (48 à 60) dans le groupe ayant reçu les soins standard uniquement (p = 0,45). Aucun bloc auriculoventriculaire de haut degré n’a été enregistré. Les valeurs médianes des intervalles QT et PR se situaient dans la plage normale dans les deux groupes, sans différence significative.

Conclusions: La réduction maximale de la fréquence cardiaque a été observée 3 jours après l’instauration du traitement par l’ozanimod chez les patients hospitalisés pour la COVID-19, mais n’est pas demeurée significative durant la période de traitement de 10 jours. Aucune manifestation cardiaque indésirable pertinente n’a été observée.