Background: With the widespread adoption of high-sensitivity troponin testing, recent guidelines no longer recommend urgent noninvasive cardiac testing for suspected cardiac disease in low-risk emergency department (ED) patients. We conducted a meta-analysis to determine whether urgent noninvasive testing, compared to no testing, is associated with improved cardiovascular outcomes in low-risk patients.
Methods: We searched databases for studies of adults evaluated in the ED for low-risk acute chest pain based on clinical criteria, diagnostic testing, or risk scores. Outcomes were all-cause death or myocardial infarction (MI), and revascularization alone, at 90 days and 1 year.
Results: A total of 1.5 million patients were included from 17 observational and 2 randomized studies. The overall rate of death or MI was 0.3% at 90 days, and 0.4% at 1 year. The odds of death or MI were not significantly different at 90 days (9 studies with 144,447 participants; odds ratio [OR] = 0.92 [0.48-1.76]) or 1 year (13 studies with 146,563 participants; OR = 0.92 [0.63-1.35]) between the tested and nontested groups. The odds of revascularization were significantly higher in tested groups at 90 days (12 studies with 513,862 participants; OR = 2.21 [1.17-4.17]) and 1 year (16 studies with 1,441,693 participants; OR = 2.61 [1.95-3.48]).
Conclusions: Noninvasive testing for low-risk chest pain in the ED was not associated with lower odds of death or MI, but it was associated with more than twice the odds of revascularization. This finding supports current guidelines recommending against universal noninvasive testing for ED patients with low-risk chest pain.
Contexte: Avec l’adoption à grande échelle du dosage de la troponine à haute sensibilité, les récentes lignes directrices ne recommandent plus les tests cardiaques non effractifs en urgence en cas de maladie cardiaque présumée chez les patients admis aux urgences qui présentent un faible risque. Nous avons mené une méta-analyse pour déterminer si les tests non effractifs en urgence, comparativement à l’absence de test, sont associés à une amélioration des issues cardiovasculaires chez les patients qui présentent un faible risque.
Méthodologie: Nous avons recherché dans les bases de données des études portant sur des adultes ayant été évalués dans des services d’urgence pour une douleur thoracique aiguë à faible risque selon des critères cliniques, des tests diagnostiques ou des scores de risque. Les critères d’évaluation étaient les décès toutes causes confondues ou l’infarctus du myocarde (IM) et la revascularisation seule, à 90 jours et à 1 an.
Résultats: Au total, 1,5 million de patients ont été inclus, provenant de 17 études observationnelles et de 2 études à répartition aléatoire. Le taux global de décès ou d’IM était de 0,3 % à 90 jours et de 0,4 % à 1 an. Les risques de décès ou d’IM n’étaient pas très différents à 90 jours (9 études comptant 144 447 participants; risque relatif approché [RRA] = 0,92 [0,48-1,76]) ou à 1 an (13 études comptant 146 563 participants; RRA = 0,92 [0,63-1,35]) entre les groupes soumis à un test et les groupes non testés. Les risques de revascularisation étaient considérablement plus élevés à 90 jours (12 études comptant 513 862 participants; RRA = 2,21 [1,17-4,17]) et à 1 an (16 études comptant 1 441 693 participants; RRA = 2,61 [1,95-3,48]) dans les groupes qui avaient été soumis à un test.
Conclusions: Les tests non effractifs en cas de douleur thoracique à faible risque dans les services d’urgence n’étaient pas associés à une réduction du risque de décès ou d’IM, mais ils étaient associés à une augmentation par un facteur supérieur à deux du risque de revascularisation. Cette observation concorde avec les lignes directrices actuelles qui déconseillent les tests non effractifs universels dans les services d’urgence pour les patients qui présentent une douleur thoracique à faible risque.
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