Background: In Canada, 2 guidelines provide guidance for the management of dyslipidemia. The Patients, Experience, Evidence, Research simplified lipid guidelines, intended for primary care practitioners, and the Canadian Cardiovascular Society guidelines, intended for all practitioners, are based on differing methodologies with distinct priorities and preferences. The disparate approaches may contribute to confusion among family practitioners and their co-managed patients, with the potential for compromised care, differing standards for training in the fundamentals of lipidology, and differing criteria that might be used in practice audits to evaluate quality of care.
Methods: The Patients, Experience, Evidence, Research (PEER) recommendations were considered by primary authors of the Canadian Cardiovascular Society guideline to identify areas of concordance, discordance, or agreement with qualifications.
Results: Discordance between the guidelines is greatest with respect to interpretation of the cholesterol profile, the implications of elevated triglyceride, the utility of apolipoprotein B and non-high-density lipoprotein-cholesterol measurements, the role of nonstatin medications, and the importance of assuring adherence and avoiding undertreatment through follow-up measurement of lipid profiles. The disparate importance attached to identification of patients with enhanced risk due to an elevated lipoprotein (a) level is also apparent.
Conclusions: This comparison attempts to reconcile key principles of practice, to foster both high quality of care and fully informed patient-centred decision-making.
Contexte: Au Canada, deux lignes directrices régissent la prise en charge de la dyslipidémie. Les lignes directrices simplifiées sur les lipides: Patients, Experience, Evidence, Research, destinées aux praticiens de soins primaires, et les lignes directrices de la Société cardiovasculaire du Canada (SCC), destinées à tous les praticiens, sont basées sur des méthodologies différentes avec des priorités et des préférences distinctes. Des approches disparates peuvent contribuer à la confusion parmi les médecins de famille et leurs patients co-gérés, avec le risque de compromettre les soins, les normes de formation aux principes fondamentaux de la lipidologie et des critères différents qui pourraient être utilisés dans les audits de pratique pour évaluer la qualité des soins.
Méthodes: Les recommandations de Patients, Experience, Evidence, Research (PEER) ont été examinées par les principaux auteurs des lignes directrices de la SCC afin d'identifier les domaines de concordance, de discordance ou d'accord avec les qualifications.
Résultats: La discordance la plus importante entre les lignes directrices concerne l'interprétation du profil de cholestérol, les implications d'un taux élevé de triglycérides, l'utilité des mesures de l'apolipoprotéine B et du cholestérol non lié aux lipoprotéines de haute densité, le rôle des médicaments non statiniques et l'importance d'assurer l'observance du traitement et d'éviter un traitement insuffisant grâce à des mesures de suivi des profils lipidiques. L'importance disparate attachée à l'identification des patients présentant un risque accru en raison d'un taux élevé de lipoprotéine (a) est également évidente.
Conclusions: Cette comparaison tente de concilier les principes clés de la pratique, afin de favoriser à la fois une qualité élevée des soins et une prise de décision pleinement informée et centrée sur le patient.
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