SGLT2 inhibitors (gliflozins) have proven their efficacy in reducing complications due to atherosclerotic cardiovascular disease, heart failure and chronic kidney disease both in placebo-controlled clinical trials and in real-life studies versus other glucose-lowering agents (except GLP-1 analogues) in patients with type 2 diabetes. Hence, observational studies demonstrate that they are poorly used in -clinical practice, including in patients at high cardiorenal risk. -Reasons are multiple and involve physicians, patients and health care system with restricted criteria for prescription and reimbursement in many countries. Bridging the gap between scientific proves from evidence-based medicine and clinical practice represents a major health-care issue.
Les inhibiteurs des SGLT2 (gliflozines) ont prouvé leur efficacité pour réduire le risque des complications de la maladie athéromateuse, de l’insuffisance cardiaque et de la maladie rénale chronique dans des essais cliniques contrôlés versus placebo et dans des études de vraie vie versus les autres antidiabétiques (sauf les analogues du GLP-1) chez des patients avec un diabète de type 2. Pourtant, les études observationnelles démontrent qu’ils sont peu utilisés en pratique clinique, y compris chez des patients à haut risque cardiorénal. Les raisons en sont multiples et impliquent le médecin prescripteur, le patient et, éventuellement, le système de soins avec des critères d’utilisation ou de remboursement restreints. Combler le fossé entre l’évidence scientifique apportée par la médecine factuelle et la pratique clinique représente un enjeu majeur de santé publique.