Purpose: Opioids remain the mainstay of analgesia for critically ill patients, but its exposure is associated with negative effects including persistent use after discharge. Nonsteroidal anti-inflammatory drugs (NSAIDs) may be an effective alternative to opioids with fewer adverse effects. We aimed to describe beliefs and attitudes towards the use of NSAIDs in adult intensive care units (ICUs).
Methods: Our survey of Canadian ICU physicians was conducted using a web-based platform and distributed through the Canadian Critical Care Society (CCCS) email distribution list. We used previously described survey development methodology including question generation and reduction, pretesting, and clinical sensibility and pilot testing.
Results: We received 115 completed surveys from 321 CCCS members (36%). Nonsteroidal anti-inflammatory drugs use was most described as "rarely" (59 respondents, 51%) with the primary concern being adverse events (acute kidney injury [108 respondents, 94%] and gastrointestinal bleeding [92 respondents, 80%]). The primary preferred analgesic was acetaminophen (75 respondents, 65%) followed by opioids (40 respondents, 35%). Most respondents (91 respondents, 80%) would be willing to participate in a randomized controlled trial examining NSAID use in critical care.
Conclusions: In our survey, Canadian critical care physicians did not mention commonly using NSAIDs primarily because of concerns about adverse events. Nevertheless, respondents were interested in further studying ketorolac, a commonly used NSAID outside of the ICU, in critically ill patients.
RéSUMé: OBJECTIF: Les opioïdes restent le pilier de l’analgésie pour les patient·es gravement malades, mais l’exposition à ces agents est associée à des effets négatifs, notamment à leur utilisation persistante après le congé de l’hôpital. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pourraient constituer une alternative efficace aux opioïdes avec moins d’effets indésirables. Nous avons cherché à décrire les croyances et les attitudes à l’égard de l’utilisation des AINS dans les unités de soins intensifs (USI) pour adultes. MéTHODE: Notre sondage auprès des médecins intensivistes au Canada a été mené à l’aide d’une plateforme Web et distribué aux personnes sur la liste de distribution électronique de la Société canadienne de soins intensifs (SCSI). Nous avons utilisé une méthodologie d’élaboration d’enquêtes décrite précédemment, y compris la génération et la réduction de questions, les tests préalables, la sensibilité clinique et les tests pilotes. RéSULTATS: Nous avons reçu 115 sondages remplis par 321 membres de la SCSI (36 %). L’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens a été décrite comme « rare » (59 répondant·es, 51 %), la principale préoccupation étant les événements indésirables (insuffisance rénale aiguë [108 répondant·es, 94 %] et saignements gastro-intestinaux [92 répondant·es, 80 %]). Le principal analgésique préféré était l’acétaminophène (75 répondant·es, 65 %), suivi des opioïdes (40 répondant·es, 35 %). La plupart des répondant·es (91 répondant·es, 80 %) seraient prêt·es à participer à une étude randomisée contrôlée examinant l’utilisation des AINS en soins intensifs. CONCLUSION: Dans notre sondage, les médecins intensivistes au Canada n’ont pas mentionné l’utilisation courante d’AINS, principalement en raison de préoccupations concernant leurs effets indésirables. Néanmoins, les répondant·es étaient intéressé·es à étudier plus avant le kétorolac, un AINS couramment utilisé en dehors des soins intensifs, chez les patient·es gravement malades.
Keywords: NSAIDs; critical care; ketorolac; morbidity; mortality; pain control.
© 2024. Canadian Anesthesiologists' Society.