Background: Use of postoperative radiographs after surgical management of supracondylar humerus (SCH) fractures is often based on rote practice rather than evidence. The purpose of this study was to determine the frequency with which 3-week postoperative radiographs at the time of pin removal altered management plans in pediatric SCH fractures that were intraoperatively stable after closed reduction and percutaneous pinning (CRPP).
Methods: We prospectively recruited pediatric patients with SCH fractures managed by CRPP at our institution from June 2020 until June 2022, and reviewed retrospective data on pediatric SCH fractures managed surgically at our institution between April 2008 and March 2015. Patients were assessed for post-CRPP fracture alignment and stability. For prospective patients, we asked clinicians to document their management decision at the 3-week follow-up visit before evaluating the postoperative radiographs. Our primary outcome was change in management because of radiographic findings.
Results: Overall, 1066 patients in the retrospective data and 446 prospectively recruited patients met the inclusion criteria. In the prospective group, radiographic findings altered management for 2 patients (0.4%). One patient had slow callus formation and 1 patient was identified as having cubitus varus. Altered management included prolonged immobilization or additional radiographic follow-up. Radiographic findings altered management in 0 (0%) of 175 type II fractures, in 2 (0.9%) of 221 type III fractures, and in 0 (0%) of 44 type IV fractures. We obtained similar findings from retrospective data.
Conclusion: Rote use of 3-week postoperative radiographs after surgical management of SCH fractures that are intraoperatively stable has minimal utility. Eliminating rote postoperative radiographs for SCH fractures can decrease the time and financial burdens on families and health care systems without affecting patient outcomes.
Contexte:: L’utilisation des radiographies postopératoires après la réduction chirurgicale des fractures supracondyliennes de l’humérus (SCH) se fonde souvent sur l’habitude plutôt que sur des données probantes. Cette étude avait pour but de déterminer la fréquence à laquelle les radiographies postopératoires après 3 semaines, au moment du retrait de l’embrochage, modifiaient la prise en charge des fractures SCH pédiatriques qui étaient stables à l’étape peropératoire, après réduction fermée et embrochage percutané (RFEP).
Méthodes:: Nous avons recruté de manière prospective des enfants ayant subi une fracture SCH traitée par RFEP dans notre établissement de juin 2020 à juin 2022, et passé en revue les données rétrospectives sur les fractures SCH pédiatriques traitées chirurgicalement dans notre établissement entre avril 2008 et mars 2015. Les jeunes ont été évalués en post-RFEP aux plans de l’alignement et de la stabilité des fractures. Pour le groupe prospectif, nous avons demandé aux médecins de documenter leurs décisions thérapeutiques à la visite de suivi après 3 semaines avant d’évaluer les radiographies postopératoires. Notre paramètre principal était tout changement de la prise en charge motivé par les résultats radiographiques.
Résultats;: En tout, 1066 jeunes de la cohorte rétrospective et 446 de la cohorte prospective répondaient aux critères d’inclusion. Dans le groupe prospectif, les résultats des radiographies ont modifié la prise en charge chez 2 enfants (0,4 %). L’un présentait une lente formation de callosité et l’autre, un cubitus varus. Les modifications de la prise en charge ont inclus la prolongation de l’immobilisation ou l’ajout d’examens radiographiques. Les résultats radiographiques ont modifié la prise en charge de 0 (0 %) fracture de type II sur 175, de 2 (0,9 %) fractures de type III sur 221, et de 0 (0 %) fracture de type IV sur 44. Nous avons fait des observations similaires pour la cohorte rétrospective.
Conclusion:: Les radiographies postopératoires de routine 3 semaines après une réduction chirurgicale des fractures SCH qui étaient stables à l’étape peropératoire sont peu utiles. Les éliminer ferait gagner du temps aux parents et aux systèmes de santé et tout en réduisant leurs dépenses, sans affecter les résultats de l’intervention.
© 2024 CMA Impact Inc. or its licensors.