Objective We aimed to evaluate both the long-term surgical outcomes and patient-reported outcomes of free scapular flap (FSF) phalloplasty. Method The same surgical team performed phalloplasty in 66 patients using a FSF between March 2000 and September 2018. All patients had at least 24 months of follow-up. The surgical techniques used, complications observed, and surgical and patient-reported outcomes were retrospectively described. Results A total of 66 patients with indications of penile trauma (n = 19), micropenis (n = 42), and self-amputation (n = 5) underwent FSF phalloplasty. Two patients (3%) had total flap necrosis and 1 (1.5%) had partial flap necrosis. The urethral complication rate was 18.2% (12/66 patients). All patients were able to void while standing after revision procedures or urethroplasty. We found that an FSF is a reliable donor site for penile reconstruction. Conclusion The FSF phalloplasty creates an esthetically pleasing penis and allows voiding while standing. Most patients can engage in sexual activity. The main drawbacks of using this method are that patients experience different degrees of sensory recovery, and patients undergoing surgery with the "tube-in-tube" technique may find they are be limited by the thickness of the flap. However, by making full use of residual tissue, such as the micropenis glans or scrotal skin, patients can obtain good tactile and erogenous sensation. We believe that using an FSF complements the existing phalloplasty techniques.
RésuméObjectif Les chercheurs ont voulu évaluer les résultats chirurgicaux à long terme et les résultats cliniques déclarés par les patients d’une phalloplastie par lambeau scapulaire libre (LSL). Méthodologie La même équipe chirurgicale a effectué la phalloplastie de 66 patients au moyen d’un LSL entre mars 2000 et septembre 2018. Ceux-ci ont tous reçu un suivi d’au moins 24 mois. Les chercheurs ont décrit rétrospectivement les techniques chirurgicales utilisés, les complications observées et les résultats chirurgicaux et cliniques déclarés par les patients. Résultat Au total, 66 patients ayant des indications de traumatisme pénien (n=19), un micropénis (n=42) et une auto-amputation (n=5) ont subi une phalloplastie par LSL. Deux patients (3 %) ont subi une nécrose totale du lambeau et un (1,5 %) une nécrose partielle du lambeau. Le taux de complications urétrales s’est élevé à 18,2 % (12 patients sur 66). Tous les patients étaient en mesure d’uriner debout après les interventions de révision ou l’urétroplastie. Les chercheurs ont constaté que la région scapulaire est un siège de donneur fiable pour la reconstruction pénienne. Conclusion La phalloplastie par LSL crée un pénis à l’esthétique agréable, qui permet d’uriner debout. La plupart des patients peuvent se livrer à des activités sexuelles. Les principaux inconvénients de cette méthode proviennent du fait que les patients éprouvent divers degrés de récupération sensorielle et que ceux qui subissent la technique chirurgicale « à double tube » peuvent être limités par l’épaisseur du lambeau. Cependant, grâce au plein usage des tissus résiduels, tels que le gland du micropénis ou la peau du scrotum, les patients peuvent éprouver de bonnes sensations tactiles et érogènes. Les auteurs sont d’avis que l’utilisation du LSL complète les techniques de phalloplastie en place.
Keywords: free scapular flap; penile reconstruction; penile sensation; phalloplasty.
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