A survey of pediatric intensive care unit clinician experience with restricted family presence during COVID-19

Can J Anaesth. 2023 Oct;70(10):1669-1681. doi: 10.1007/s12630-023-02547-7. Epub 2023 Aug 23.

Abstract

Purpose: Limiting family presence runs counter to the family-centred values of Canadian pediatric intensive care units (PICUs). This study explores how implementing and enforcing COVID-19-related restricted family presence (RFP) policies impacted PICU clinicians nationally.

Methods: We conducted a cross-sectional, online, self-administered survey of Canadian PICU clinicians to assess experience and opinions of restrictions, moral distress (Moral Distress Thermometer, range 0-10), and mental health impacts (Impact of Event Scale [IES], range 0-75 and attributable stress [five-point Likert scale]). For analysis, we used descriptive statistics, multivariate regression modelling, and a general inductive approach for free text.

Results: Representing 17/19 Canadian PICUs, 368 of 388 respondents (94%) experienced RFP policies and were predominantly female (333/368, 91%), English speaking (338/368, 92%), and nurses (240/368, 65%). The mean (standard deviation [SD]) reported moral distress score was 4.5 (2.4) and was associated with perceived differential impact on families. The mean (SD) total IES score was 29.7 (10.5), suggesting moderate traumatic stress with 56% (176/317) reporting increased/significantly increased stress from restrictions related to separating families, denying access, and concern for family impacts. Incongruence between RFP policies/practices and PICU values was perceived by 66% of respondents (217/330). Most respondents (235/330, 71%) felt their opinions were not valued when implementing policies. Though respondents perceived that restrictions were implemented for the benefit of clinicians (252/332, 76%) and to protect families (236/315, 75%), 57% (188/332) disagreed that their RFP experience was mainly positive.

Conclusion: Pediatric intensive care unit-based RFP rules, largely designed and implemented without bedside clinician input, caused increased psychological burden for clinicians, characterized as moderate moral distress and trauma triggered by perceived impacts on families.

RéSUMé: OBJECTIF: Limiter la présence de la famille va à l’encontre des valeurs centrées sur la famille des unités de soins intensifs pédiatriques (USIP) canadiennes. Cette étude explore comment la mise en œuvre et l’application des politiques de restriction de la présence familiale liées à la COVID-19 ont eu une incidence sur les cliniciennes et cliniciens des USIP à l’échelle nationale. MéTHODE: Nous avons mené un sondage transversal, en ligne et auto-administré auprès des cliniciens et cliniciennes des USIP canadiennes afin d’évaluer leur expérience et opinions sur les restrictions, la détresse morale (thermomètre de détresse morale, intervalle de 0 à 10) et les impacts sur la santé mentale (échelle d’impact des événements [EIE], intervalle de 0 à 75, et le stress qui peut y être attribué [échelle de Likert à cinq points]). Pour l’analyse, nous avons utilisé des statistiques descriptives, une modélisation de régression multivariée et une analyse inductive générale pour le texte libre. RéSULTATS: Représentant 17/19 USIP canadiennes, 368 des 388 personnes répondantes (94 %) ont vécu des politiques de restriction de la présence familiale et étaient principalement des femmes (333/368, 91 %), anglophones (338/368, 92 %) et infirmières (240/368, 65 %). Le score moyen (écart type [ET]) rapporté de détresse morale était de 4,5 (2,4) et était associé à l’impact différentiel perçu sur les familles. Le score moyen (ET) total de l’EIE était de 29,7 (10,5), ce qui suggère un stress traumatique modéré, 56 % (176/317) des personnes répondantes déclarant une augmentation ou une augmentation significative du stress associé aux restrictions liées à la séparation des familles, au refus d’accès et à la préoccupation pour les impacts familiaux. L’incongruité entre les politiques et les pratiques de restriction des visites familiales et les valeurs des USIP était perçue par 66 % des personnes répondantes (217/330). La plupart (235/330, 71 %) estimaient que leurs opinions n’étaient pas prises en compte lors de la mise en œuvre de politiques. Bien que les répondant·es aient perçu que les restrictions avaient été mises en œuvre dans l’intérêt des cliniciens et cliniciennes (252/332, 76 %) et pour protéger les familles (236/315, 75 %), 57 % (188/332) n’étaient pas d’accord pour dire que leur expérience de la restriction des visites familiales était principalement positive. CONCLUSION: Les règles de restriction de la présence familiale dans les unités de soins intensifs pédiatriques, en grande partie conçues et mises en œuvre sans l’avis du personnel clinique au chevet des patient·es, ont entraîné une augmentation du fardeau psychologique pour le personnel clinique, caractérisée par une détresse morale modérée et un traumatisme déclenché par des répercussions perçues sur les familles.

Keywords: COVID-19/prevention and control; health care personnel; intensive care units; pediatric; visitors to patients.

MeSH terms

  • COVID-19*
  • Canada
  • Child
  • Cross-Sectional Studies
  • Female
  • Humans
  • Intensive Care Units
  • Intensive Care Units, Pediatric
  • Male
  • Stress, Psychological / epidemiology
  • Surveys and Questionnaires