This study assessed the effectiveness of a school-based stigma-reduction intervention focusing on stigmatising attitudes towards girls associated with abortion and contraceptive use. In February 2017, two gender-mixed secondary schools (n = 1368) in peri-urban areas of Kisumu County, Kenya, were assigned to receive either an 8-hour stigma-reduction intervention over four sessions (intervention school: IS) or standard comprehensive sexuality education (control school: CS). A classroom survey entailing two five-point Likert scales - the 18-item Adolescents Stigmatizing Attitudes, Beliefs and Actions (ASABA) scale, which measures abortion stigma, and the seven-item Contraceptive Use Stigma (CUS) scale - was conducted to collect data at baseline, 1-month and 12-months after the intervention. The intervention was to be considered effective if a mean score reduction of 25% was achieved for both the ASABA (primary outcome) and the CUS (secondary outcome) at the IS between baseline and 12-month follow-up. 1207 (IS = 574; CS = 633) students were included in analyses at 1-month follow-up, and 693 (IS = 323; CS = 370) at 12-months (the final-year students had left school). A decrease in mean score on both scales was observed at 1-month at both schools. At 12-months, the score decrease was 30.1% at the IS and 9.0% at the CS for ASABA, and 27.3% at the IS and 7.9% at the CS for CUS. At the IS, the score decrease for ASABA between baseline and 12-months was 23.3% among girls and 31.2% among boys; for CUS, the decrease was 27.3% and 24.3%, respectively. ASABA and CUS were positively correlated (r = 0.543; p < 0.001), implying a broader perspective on reproductive stigma. A four-session, school-based stigma-reduction intervention could lead to transformed values and attitudes towards gender norms among adolescents regarding abortion and contraceptive use. Stigma associated with abortion and contraception should become a priority for high-quality CSE programmes.
Cette étude a évalué l’efficacité d’une intervention de réduction de la stigmatisation en milieu scolaire, en se centrant sur les attitudes stigmatisantes à l’égard de filles associées à l’avortement et l’emploi de contraception. En février 2017, deux écoles secondaires mixtes (n = 1368) situées dans des zones périurbaines du comté de Kisumu, Kenya, ont été choisies pour faire l’objet soit d’une intervention de réduction de la stigmatisation de huit heures sur quatre séances (école de l’intervention = EI) soit d’une éducation complète à la sexualité standard (école témoin = ET). Une enquête a été réalisée dans les classes au moyen de deux échelles de Likert avec cinq options de réponse – l’échelle sur les attitudes, les croyances et les actions stigmatisantes des adolescents en 18 items (ASABA), qui mesure la stigmatisation liée à l’avortement, et l’échelle en sept items sur la stigmatisation due à l’emploi de contraceptifs (CUS) – afin de recueillir des données pendant la période de référence, un mois et 12 mois après l’intervention. L’intervention devait être considérée comme réussie si une réduction du score moyen de 25% était obtenue aussi bien pour l’échelle ASABA (résultat primaire) que l’échelle CUS (résultat secondaire) dans l’école de l’intervention entre la période de référence et le suivi à 12 mois. 1207 élèves (EI = 574; ET = 633) ont été inclus dans les analyses pour le suivi à un mois, et 693 (EI = 323; ET = 370) pour le suivi à 12 mois (les élèves de dernière année avaient quitté l’école). Une diminution du score moyen des deux échelles a été observée un mois après dans les deux écoles. Douze mois après, la diminution du score était de 30.1% dans l’EI et de 9.0% dans l’ET pour l’échelle ASABA, et de 27.3% à l’EI et de 7.9% à l’ET pour l’échelle CUS. Dans l’EI, la diminution du score pour ASABA entre la période de référence et le suivi à 12 mois était de 23.3% chez les filles et de 31.2% chez les garçons; pour l’échelle CUS, la diminution était de 27.3% et 24.3% respectivement Une corrélation positive a été observée entre les échelles ASABA et CUS (r = 0.543, p < 0.001), laissant supposer une perspective élargie sur la stigmatisation liée à l’emploi de contraceptifs. Une intervention de réduction de la stigmatisation en milieu scolaire sur quatre séances pourrait aboutir à une transformation des valeurs et des attitudes face aux normes de genre parmi les adolescents concernant l’avortement et l’emploi de contraceptifs. La stigmatisation associée à l’avortement et la contraception devrait devenir une priorité des programmes de qualité d’éducation complète à la sexualité.
Este estudio evaluó la eficacia de una intervención escolar de reducción del estigma, enfocada en actitudes estigmatizantes hacia niñas asociadas con el aborto y el uso de anticonceptivos. En febrero de 2017, se asignaron dos escuelas secundarias con estudiantes de ambos géneros (n = 1368) en zonas periurbanas del Condado de Kisumu, en Kenia, para que recibieran una intervención de reducción del estigma, de 8 horas de duración, en cuatro sesiones (escuela de intervención: EI) o educación integral en sexualidad (EIS) estándar (escuela de control: EC). Se realizó una encuesta en el aula, que implicó dos escalas Likert de cinco puntos –una escala de 18 ítems sobre actitudes, creencias y acciones estigmatizantes de adolescentes (ASABA, por sus siglas en inglés), que mide el estigma del aborto, y una escala de siete ítems sobre el estigma del uso de anticonceptivos (CUS)– para recolectar datos de base, 1 mes y 12 meses después de la intervención. La intervención se consideraría eficaz al alcanzar un puntaje medio de 25% para ambas escalas, ASABA (resultado principal) y CUS (resultado secundario) en la EI entre la línea de base y el seguimiento a los 12 meses. Se incluyó a 1207 (EI = 574; EC = 633) estudiantes en los análisis del seguimiento al mes, y 693 (EI = 323; EC = 370) a los 12 meses (año final cuando los estudiantes habían terminado la escuela). En ambas escuelas se observó una disminución del puntaje medio de ambas escalas 1 mes después de la intervención. A los 12 meses, la disminución del puntaje fue de 30.1% en la EI y de 9.0% en la EC para ASABA, y de 27.3% en la EI y 7.9% en la EC para CUS. En la EI, la disminución del puntaje para ASABA entre la línea de base y a los 12 meses fue de 23.3% entre las niñas y 31.2% entre los niños; para CUS, la disminución fue de 27.3% y 24.3%, respectivamente. ASABA y CUS estaban correlacionadas positivamente (r = 0.543; p < 0.001), lo cual implica una perspectiva más amplia del estigma reproductivo. Una intervención escolar de reducción del estigma, realizada en cuatro sesiones, podría propiciar una transformación de valores y actitudes hacia las normas de género entre adolescentes respecto al aborto y el uso de anticonceptivos. El estigma asociado con el aborto y la anticoncepción deben ser una prioridad para los programas de EIS de alta calidad.
Keywords: Kenya; abortion; adolescents; contraception; sexuality education; stigma.