Background: The management of atrial fibrillation and flutter (AF) patients undergoing percutaneous coronary intervention (PCI) has evolved rapidly in the past decade. We determine whether the publication of the 2016 Canadian Cardiovascular Society AF guidelines were associated with a shift in practice patterns.
Methods: Using Quebec provincial administrative database information for the period from 2010-2017, a retrospective cohort of patients with inpatient or outpatient coding for AF, who subsequently underwent PCI with placement of a coronary stent, was created and analyzed for the antithrombotic regimen received in the following year. Prescribing behavior was compared among 3 time periods (2010-2011, 2012-2015, 2016-2017), and use of antithrombotics was compared to guideline-predicted therapy using the χ2 test. Predictors of oral anticoagulation (OAC) prescription were identified using adjusted logistic regression.
Results: A total of 3740 AF patients undergoing PCI were included. The proportion of OAC prescription increased over time (2010-2011 = 51.4%; 2012-2015 = 54.3%; 2016-2017 = 56.6%; P = 0.13), with a significant increase in direct OAC prescription (P < 0.01). A substantial treatment gap in OAC prescription persisted after publication of the 2016 guidelines (56.6% observed vs 89.7% predicted; P < 0.01). Previous stroke, CHADS2 score, Charlson Comorbidity Index ≥ 4, and prior use of direct OAC or warfarin were predictors of being exposed to OAC claims; previous major bleeding, and low-dose acetylsalicylic acid or P2Y12 inhibitor use were predictors of not being exposed to OACs.
Conclusion: Expert guidance contributed to an increase in OAC prescription following PCI, but up to 2017, substantial further changes in practice patterns would have been required to achieve the recommended rates of OAC prescription.
Contexte: La prise en charge des patients qui sont atteints de fibrillation auriculaire (FA) ou de flutter auriculaire et qui subissent une intervention coronarienne percutanée (ICP) a évolué rapidement au cours de la dernière décennie. Nous avons voulu déterminer si la publication des lignes directrices sur la fibrillation auriculaire de la Société canadienne de cardiologie en 2016 s’était traduite par un changement de pratiques.
Méthodologie: À partir de renseignements recueillis dans la base de données administratives du Québec en ciblant la période allant de 2010 à 2017, nous avons créé une cohorte rétrospective de patients qui, selon le code diagnostique, avaient été hospitalisés ou reçus en consultation externe pour cause de FA ou de flutter auriculaire et qui avaient par la suite subi une ICP avec mise en place d'une endoprothèse coronaire. La cohorte a été l’objet d’une analyse visant à caractériser le traitement antithrombotique administré au cours de l’année suivant l’opération, et le comportement des prescripteurs a été comparé sur trois périodes (2010-2011, 2012-2015, 2016-2017). En outre, le recours aux antithrombotiques a été comparé au traitement prévu suivant les lignes directrices au moyen du test χ2. Les facteurs prédictifs de prescription d’anticoagulants oraux (ACO) ont été cernés par régression logistique corrigée.
Résultats: Au total, 3 740 patients atteints de FA ou de flutter auriculaire et ayant subi une ICP ont été inclus dans la cohorte. La proportion d’ordonnances d’ACO a augmenté au fil du temps (2010-2011 = 51,4 %, 2012-2015 = 54,3 %, 2016-2017 = 56,6 %; P = 0,13), et la prescription d’ACO directs a connu une augmentation significative (P < 0,01). Un écart important sur le plan thérapeutique en matière de prescription d’ACO a persisté après la publication des lignes directrices en 2016 (proportion observée de 56,6 % vs proportion prévue de 89,7 %; P < 0,01). Les antécédents d’AVC, le score CHADS2, un indice de comorbidité de Charlson ≥ 4 et les antécédents de traitement par des ACO directs ou la warfarine étaient des facteurs prédictifs d’exposition aux ACO; les antécédents de saignement majeur et la prise à faible dose d’acide acétylsalicylique ou d’un inhibiteur de P2Y12 étaient des facteurs prédictifs de non-exposition aux ACO.
Conclusion: Les avis des spécialistes ont contribué à une augmentation de la prescription d’ACO après une ICP. Toutefois, jusqu’en 2017, d’autres changements de pratique substantiels auraient été nécessaires pour atteindre les taux recommandés d’utilisation des ACO.
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