Background: Given Canada's geographically dispersed population, initial trauma care may occur at rural sites that may not manage patients with trauma frequently; thus, telementoring can play a life-saving role. In this article, we describe a rural trauma telementoring pilot program in British Columbia and report the results of an evaluation of its strengths and weaknesses.
Methods: Trauma surgeons from a quaternary trauma centre in Vancouver helped facilitate 3 in situ trauma simulation sessions at a rural BC hospital between fall 2019 and summer 2020. The sessions involved 4 physician participants (a trauma surgeon telementor, a family physician with additional expertise in emergency medicine acting as trauma team leader, a family physician with additional expertise in anesthesia and a family physician with Enhanced Surgical Skills), an emergency department nurse, 2 operating room/trauma team nurses, and laboratory and radiology technicians. The sessions involved simulated damage-control procedures and lasted about 2 hours. The participants completed surveys assessing comfort and confidence regarding aspects of trauma care and use of the telehealth unit before and after each session, and the facilitators assessed team dynamics using the Modified Non-Technical Skills for Trauma (T-NOTECHS) tool. Focus groups were held to gather qualitative data, and costs were tracked.
Results: The average presimulation confidence survey score was 19.6/30, and the average postsimulation score was 24.0/30. The mean score improved significantly after both the first and second sessions (p = 0.01 and p = 0.004, respectively). Across the 3 sessions, the average T-NOTECHS score improved significantly, from 18.5/25 to 21.5/25 (p = 0.02). Qualitative analysis identified 3 dominant themes: telementoring increased provider confidence, telementoring increased order to the resuscitation procedure and the technical aspects of telementorship. The telementoring program was well received by all participants.
Conclusion: A significant improvement was seen across simulations in physician confidence and trauma team dynamics with telementorship support. Telementoring in trauma may provide a way to lessen the difference between rural and urban patient outcomes within Canada's geographically dispersed population, although further work investigating the impact of its use in real-life patients, as well as barriers to its implementation, is required.
Contexte:: La population canadienne étant dispersée géographiquement, les soins initiaux en traumatologie sont parfois prodigués dans des sites ruraux qui ne prennent pas couramment en charge les traumas; dans ces circonstances, le mentorat en ligne peut sauver des vies. Dans cet article, nous décrivons un programme pilote de mentorat en ligne de Colombie-Britannique axé sur la traumatologie rurale et évaluons ses forces et ses faiblesses.
Méthodes:: Des chirurgiens en traumatologie d’un centre quaternaire spécialisé en traumatologie de Vancouver ont animé 3 séances de simulation in situ en traumatologie dans un hôpital rural de Colombie-Britannique, qui ont eu lieu entre l’automne 2019 et l’été 2020. Quatre médecins participants (mentor chirurgien en traumatologie présent en ligne, médecin de famille ayant une expertise additionnelle en médecine d’urgence jouant le rôle de chef d’équipe de traumatologie, médecin de famille ayant une expertise additionnelle en anesthésie et médecin de famille détenant un certificat de compétences avancées en chirurgie), 1 infirmière d’urgence, 2 infirmières de salle d’opération ou de l’équipe de traumatologie et des techniciens de laboratoire et en radiologie se sont joints aux séances, qui prenaient la forme d’interventions simulées de stabilisation d’une durée approximative de 2 heures. Les participants ont répondu à des questionnaires évaluant leur degré d’aisance et de confiance en lien avec divers aspects des soins en traumatologie et l’utilisation de l’unité de télésanté avant et après chaque séance, et les animateurs ont évalué la dynamique d’équipe à l’aide de l’outil modifié d’évaluation des compétences non techniques en traumatologie (T-NOTECHS). Des groupes de discussion ont été formés pour recueillir des données qualitatives, et un suivi des coûts a été effectué.
Résultats:: Les participants ont obtenu un score moyen au questionnaire évaluant la confiance de 19,6/30 avant la simulation, et de 24,0/30 après la simulation. Une amélioration significative du score moyen a été constatée après la première et la deuxième séance (p = 0,01 et p = 0,004, respectivement). De la première à la troisième séance, le score moyen à l’évaluation T-NOTECHS a aussi connu une amélioration significative, passant de 18,5/25 à 21,5/25 (p = 0,02). L’analyse qualitative a permis de mettre en évidence 3 thèmes dominants : amélioration grâce au mentorat en ligne de la confiance des fournisseurs de soins; amélioration par le mentorat en ligne de la rigueur de la procédure de réanimation; aspects techniques du mentorat en ligne. Tous les participants avaient une bonne opinion du programme.
Conclusion:: Avec le soutien du mentorat en ligne, la confiance des médecins et la dynamique des équipes de traumatologie ont connu une amélioration significative au fil des simulations. Au Canada, où la population est dispersée, le mentorat en ligne en traumatologie pourrait être un bon moyen de réduire les écarts dans les issues de santé entre les populations rurales et urbaines. Il faudra toutefois étudier davantage les effets de l’intervention en contexte réel et les obstacles à la mise en oeuvre.
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