Background: Minimally invasive adrenalectomy is the standard of care for the surgical management of benign adrenal disease. The transperitoneal laparoscopic approach (TLA) is the most common approach used worldwide; however, many centres have adopted a posterior retroperitoneoscopic approach (PRA), as it is reported to offer several advantages. We describe our experience with PRA.
Methods: We performed a retrospective review of the charts of patients who underwent minimally invasive adrenalectomy via PRA or TLA performed by a single endocrine surgeon between September 2010 and December 2019 at a tertiary academic centre in British Columbia, Canada. Patient and tumour characteristics, operative times and postoperative outcomes were compared between the 2 groups.
Results: During the study period, 58 patients underwent adrenalectomy via PRA, and 41 underwent adrenalectomy via TLA. The median American Society of Anesthesiologists score was higher in the TLA group than the PRA group (3.0 v. 2.6, p = 0.02). Adrenal glands were heavier in the TLA group than the PRA group (mean 63.4 g v. 19.2 g, p < 0.001). The mean anesthesia preparation time was shorter with PRA than with TLA (51.5 min v. 63.7 min, p < 0.001), as was mean operative time (77.9 min v. 118.4 min, p < 0.001) and mean hospital length of stay (2 d v. 4 d, p < 0.001). There was no difference in the complication rate between the 2 groups.
Conclusion: Our study shows that PRA offers shorter operative time and length of stay for appropriately selected patients. Thus, it has become the preferred approach at our centre for minimally invasive adrenalectomy.
Contexte:: La surrénalectomie minimalement effractive est le traitement standard pour la prise en charge chirurgicale de la maladie surrénalienne bénigne. L’approche laparoscopique transpéritonéale (ALT) est la plus utilisée dans le monde; mais plusieurs centres ont adopté une approche rétropéritonéoscopique postérieure (ARP), car elle comporterait certains avantages. Nous décrivons ici notre expérience avec l’ARP.
Méthodes:: Nous avons procédé à une revue rétrospective des dossiers de surrénalectomie minimalement effractive par APR ou ALT effectuée par la même personne entre septembre 2010 et décembre 2019 dans un centre hospitalier de soins tertiaire de Colombie-Britannique, au Canada. Les caractéristiques des individus et des tumeurs, le temps opératoire et l’issue des interventions ont été comparés entre les 2 groupes.
Résultats:: Pendant la période de l’étude, 58 surrénalectomies par ARP, et 41 par ALT ont été effectuées. Le score médian de l’American Society of Anesthesiologists était plus élevé dans le groupe ALT que dans le groupe ARP (3,0 c. 2,6, p = 0,02). Le poids des surrénales étaient plus élevé dans le groupe ALT que dans le groupe ARP (poids moyen 63,4 g c. 19,2 g, p < 0,001). Le temps de préparation anesthésique a été plus bref avec l’ARP qu’avec l’ALT (51,5 min c. 63,7 min, p < 0,001), tout comme le temps opératoire (temps opératoire moyen (77,9 min c. 118,4 min, p < 0,001) et la durée moyenne du séjour hospitalier (2 j c. 4 j, p < 0,001). On n’a noté aucune différence quant au taux de complications entre les 2 groupes.
Conclusion:: Selon notre étude, l’ARP permet d’abréger le temps opératoire et le séjour hospitalier chez les patients adéquatement sélectionnés. L’approche est donc désormais privilégiée dans notre centre pour la surrénalectomie minimalement effractive.
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