Supporting contraceptive choice in self-care: qualitative exploration of beliefs and attitudes towards emergency contraceptive pills and on-demand use in Accra, Ghana and Lusaka, Zambia

Sex Reprod Health Matters. 2021;29(3):2045065. doi: 10.1080/26410397.2022.2045065.

Abstract

Supporting women to use emergency contraceptive pills (ECPs) as both a back-up and a regular, on-demand contraceptive method can increase self-managed contraceptive options and enhance reproductive autonomy, particularly for vulnerable populations. ECPs are currently regulated for use in an "emergency" situation; however, some evidence suggests that women also value this method as a regular, on-demand option used to prevent pregnancy with foresight and confidence. Beliefs and attitudes towards ECPs and their on-demand use in Accra, Ghana and Lusaka, Zambia were explored through in-depth interviews (IDIs) and focus group discussions (FGDs) with women ages 18-34 and men ages 18-30 in Accra and Lusaka. Structured interview guides and focus group discussion guides were used to explore societal and community norms, knowledge, behaviour, and attitudes. IDIs were analysed using deductive, thematic coding, and FGDs were analysed using inductive, thematic coding. Three major themes emerged: first, ECPs are a trusted method and often preferred as an easy and effective option; second, people value ECPs as an on-demand method, yet fear that repeated use could have harmful health effects; finally, anticipated stigma among users of ECPs is higher than experienced stigma, except among young women. The findings that emerged from this research suggest that the repositioning of ECPs as suitable for on-demand use would be an important step towards reducing the stigma and discrimination that is often associated with the method while expanding the range of self-care contraceptive options available to meet the differing needs of women, young women and vulnerable populations.

Aider les femmes à utiliser des pilules contraceptives d'urgence (PCU) comme contraception de secours, mais aussi régulière, à la demande, peut augmenter les options contraceptives autogérées et l'autonomie contraceptive, en particulier pour les populations vulnérables. Les PCU sont actuellement réglementées pour être utilisées dans une situation « d'urgence » ; néanmoins, quelques données semblent indiquer que les femmes apprécient aussi cette méthode comme option régulière, à la demande, qu'elles utilisent pour éviter une grossesse avec confiance et prévoyance. Les croyances et les attitudes à l'égard des PCU et de leur utilisation à la demande ont été étudiées au cours d'entretiens approfondis et de discussions en groupe avec des femmes âgées de 18 à 34 ans et des hommes âgés de 18 à 30 ans à Accra (Ghana) et Lusaka (Zambie). Des guides d'entretiens structurés et des guides pour les discussions en groupe ont été employés pour explorer les normes, les connaissances, les attitudes et les comportements communautaires et sociétaux. Les entretiens approfondis ont été analysés à l'aide d'un codage thématique déductif et les discussions de groupe ont été analysées au moyen d'un codage thématique inductif. Trois thèmes principaux sont apparus : premièrement, les PCU sont une méthode éprouvée et souvent préférée comme option facile et efficace. Deuxièmement, les personnes apprécient les PCU comme méthode à la demande, mais craignent pourtant qu'un usage répété puisse avoir des conséquences nocives sur la santé. Enfin, la stigmatisation escomptée chez les utilisateurs des PCU est plus importante que la stigmatisation vraiment ressentie, sauf chez les jeunes femmes. D'après les conclusions que cette recherche a mises en avant, le repositionnement des PCU comme méthode adaptée à une utilisation à la demande serait une étape importante vers une réduction de la stigmatisation et de la discrimination qui y sont souvent associées, tout en élargissant l'éventail d'options contraceptives autogérées disponibles pour répondre aux différents besoins des femmes, des jeunes femmes et des populations vulnérables.

Al apoyar a las mujeres en su uso de píldoras anticonceptivas de emergencia (PAE) como método anticonceptivo habitual o de respaldo a petición, es posible aumentar sus opciones anticonceptivas autogestionadas y mejorar su autonomía reproductiva, en particular en las poblaciones vulnerables. Actualmente, las PAE son reguladas para uso en situaciones de “emergencia”; sin embargo, cierta evidencia indica que las mujeres también valoran este método como una opción habitual a petición utilizada para evitar el embarazo con previsión y confianza. Se exploraron las creencias y actitudes hacia las PAE y su uso a petición en Acra, Ghana y en Lusaka, Zambia, por medio de entrevistas a profundidad y discusiones en grupos focales con mujeres de 18 a 34 años y hombres de 18 a 30 años en Acra y Lusaka. Se utilizaron guías de entrevistas estructuradas y guías de discusiones en grupos focales para explorar los conocimientos, normas, comportamientos y actitudes sociales y comunitarios. Se analizaron las entrevistas a profundidad utilizando codificación temática deductiva y las discusiones en grupos focales utilizando codificación temática inductiva. Surgieron tres principales temáticas: en primer lugar, las PAE son un método confiable y a menudo preferido como opción fácil y eficaz. En segundo lugar, las personas valoran las PAE como método a petición, pero temen que su uso repetido pueda tener efectos perjudiciales para la salud. Por último, el estigma previsto por las usuarias de PAE es mayor que el estigma sufrido, salvo entre las jóvenes. Los hallazgos que surgieron de esta investigación indican que el replanteamiento de las PAE como idóneas para uso a petición sería un paso importante hacia reducir el estigma y la discriminación generalmente asociados con el método, a la vez que se amplía la gama de opciones anticonceptivas autogestionadas disponibles para satisfacer las diferentes necesidades de las mujeres, las jóvenes y las poblaciones vulnerables.

Keywords: adolescents; emergency contraception; on-demand; self-care; self-managed care; stigma.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Contraceptive Agents
  • Contraceptives, Postcoital* / therapeutic use
  • Female
  • Ghana
  • Health Knowledge, Attitudes, Practice
  • Humans
  • Male
  • Pregnancy
  • Self Care
  • Young Adult
  • Zambia

Substances

  • Contraceptive Agents
  • Contraceptives, Postcoital

Grants and funding

This paper was made possible by the support of the American People through the United States Agency for International Development (USAID). The views and opinions expressed in this paper are those of the authors and not necessarily the views and opinions of USAID. The funder played no role in the study design, in the collection, analysis and interpretation of data, in the writing of the report; or the decision to submit the article for publication. The Strengthening International Family Planning Organizations: Sustainable Networks (SIFPO2) project [cooperative agreement number AID-OAA-A-14-00037] implemented this study in Ghana and Zambia.