Purpose: Although the importance of increased physical activity for children with disabilities is widely acknowledged, formal links between rehabilitation practitioners and community physical activity programmes are often lacking. The role of physiotherapists in the promotion of community physical activity is also often unclear. This study set out to describe the beliefs, knowledge, and practices of Canadian physiotherapists related to promoting community-based physical activity for children with disabilities. Method: We used a mixed-methods design: a survey of Canadian physiotherapists and qualitative focus group interviews with physiotherapists. Results: A total of 116 therapists participated in the survey. Of these, 80 (69.0%) considered the promotion of community-based physical activity programmes to be a physiotherapy role, and 89 (76.7%) recommended programmes to families. Therapists with less than 6 years of paediatric experience were less likely to recommend programmes to families (χ2 4 = 40.46, p < 0.001). Qualitative analysis resulted in three themes: (1) lack of clarity regarding the physiotherapy role, (2) "it's not easy" - challenges related to community-based physical activity promotion, and (3) one size does not fit all. Conclusions: Various factors shaped physiotherapists' ability to promote community physical activity, specifically their knowledge, practice setting expectations, and beliefs about their role. Concerted efforts to promote community-based physical activity may increase community capacity to support all children in physical activities.
Objectif : l’importance d’accroître l’activité physique chez les enfants qui ont des incapacités est largement reconnue, mais il n’existe souvent pas de liens officiels entre les praticiens de la réadaptation et les programmes d’activité physique communautaires. Le rôle des physiothérapeutes dans la promotion de l’activité physique est souvent flou. La présente étude vise à décrire les convictions, les connaissances et les pratiques des physiothérapeutes canadiens à l’égard de la promotion de l’activité physique communautaire pour les enfants ayant des incapacités. Méthodologie : méthodologie mixte: sondage auprès des physiothérapeutes canadiens et groupes de travail qualitatifs composés de physiothérapeutes. Conclusion : au total, 116 thérapeutes ont participé au sondage. De ce nombre, 80 (69,0%) considéraient que la promotion des programmes d’activité physique communautaires faisait partie du rôle de la physiothérapie, et 89 (76,7%) recommandaient des programmes aux familles. Les thérapeutes qui avaient moins de six ans d’expérience en pédiatrie étaient moins susceptibles de recommander des programmes aux familles (χ2 4 = 40,46, p < 0,001). L’analyse qualitative a fait ressortir trois thèmes : 1) manque de clarté quant au rôle de la physiothérapie, 2) « ce n’est pas facile » : difficultés à promouvoir l’activité physique communautaire et 3) une solution unique ne convient pas à tous. Conclusions : divers facteurs influaient sur la capacité des physiothérapeutes à promouvoir l’activité physique communautaire, notamment leurs connaissances, les attentes du milieu de pratique et leurs convictions vis-à-vis de leur rôle. Par des efforts concertés pour promouvoir la santé communautaire, il serait possible d’accroître la capacité de la communauté à soutenir tous les enfants dans le cadre d’activités physiques.
Keywords: health promotion; pediatrics; physical activity; rehabilitation.
© Canadian Physiotherapy Association.