In patriarchal societies like Kenya, understanding men's perceptions and attitudes on family planning is critical given their decision-making roles that affect uptake of contraception. Yet, most programmes mainly target women as primary users of contraceptive methods since they bear the burden of pregnancy. However, women-focused approaches tend to overlook gender power dynamics within relationships, with men wielding excessive power that determines contraception use or non-use. A qualitative study involving focus group discussions and in-depth interviews was conducted in the two predominantly Muslim communities of Lamu and Wajir counties, Kenya. Open-ended questions explored perspectives, attitudes and men's understanding of contraception, family size, decision making on family planning and general views on contraceptive use. Thematic content analysis was used. Findings show that men in Wajir and Lamu held similar viewpoints of family planning as a foreign or western idea and associated family planning with ill health and promiscuity. They believed family planning is a "woman's affair" that requires little or no input from men. Men from Wajir desired a big family size. There is a need for a shift in family planning programmes to enable men's positive engagement. The findings from this study can be used to develop culturally appropriate approaches to engage men, challenge negative social norms and foster positive social change to improve uptake of family planning.
Dans les sociétés patriarcales comme le Kenya, il est essentiel de comprendre les perceptions et les attitudes des hommes en matière de planification familiale, compte tenu de leurs rôles de décideurs qui influent sur le recours à la contraception. Pourtant, la plupart des programmes ciblent surtout les femmes comme principales utilisatrices des méthodes de contraception puisqu’elles supportent le poids de la grossesse. Néanmoins, les approches axées sur les femmes tendent à ignorer la dynamique de pouvoir entre les sexes au sein des relations, les hommes exerçant un pouvoir excessif qui détermine l’emploi ou non de la contraception. Une étude qualitative faisant appel à des discussions par groupe d’intérêt et des entretiens approfondis a été réalisée dans les deux communautés musulmanes prédominantes des comtés de Lamu et Wajir, Kenya. Les questions ouvertes ont exploré les perspectives, les attitudes et la manière dont les hommes comprennent la contraception, la taille de la famille, la prise de décision sur la planification familiale et les idées générales sur l’emploi de contraceptifs. Une analyse thématique du contenu a été utilisée. Selon les résultats, les hommes à Wajir et Lamu avaient des points de vue similaires: ils considéraient que la planification familiale était une idée étrangère ou occidentale et l’associaient à une mauvaise santé et à la promiscuité. Ils pensaient que la planification familiale était « une affaire de femmes » qui exige peu ou pas de participation des hommes. Les hommes de Wajir souhaitaient de nombreux enfants. Il faut réorienter les programmes de planification familiale pour permettre l’engagement positif des hommes. Les conclusions de cette étude peuvent servir pour mettre au point des approches appropriées propres à recruter l’aide des hommes, remettre en question les normes sociales négatives et favoriser un changement social positif pour relever le recours à la planification familiale.
En sociedades patriarcales como Kenia, es imperativo entender las percepciones y actitudes de los hombres respecto a la planificación familiar, en vista de sus roles en la toma de decisiones que afectan la aceptación de los métodos anticonceptivos. Sin embargo, la mayoría de los programas están dirigidos principalmente a las mujeres como principales usuarias de métodos anticonceptivos, ya que ellas asumen la carga del embarazo. No obstante, los enfoques centrados en las mujeres tienden a hacer caso omiso de la dinámica de poder de género en las relaciones, y los hombres ejercen poder excesivo que determina el uso, o la falta de uso, de anticonceptivos. En las dos comunidades predominantemente musulmanas de los condados de Lamu y Wajir, en Kenia, se realizó un estudio cualitativo con discusiones en grupos focales y entrevistas a profundidad. Preguntas abiertas exploraron las perspectivas, actitudes y comprensión de los hombres de la anticoncepción, el tamaño de la familia, la toma de decisiones sobre la planificación familiar y los puntos de vista generales sobre el uso de anticonceptivos. Se empleó el análisis de contenido temático. Los hallazgos muestran que los hombres en Wajir y Lamu tenían similares puntos de vista sobre la planificación familiar como una idea extranjera u occidental y asociaban la planificación familiar con mala salud y promiscuidad. Creían que la planificación familiar es “cuestión de mujeres” que requiere poca o ninguna contribución de los hombres. Los hombres de Wajir deseaban una familia grande. Para facilitar la participación positiva de los hombres, es necesario realizar cambios en los programas de planificación familiar. Los hallazgos de este estudio pueden utilizarse para formular enfoques adaptados a la cultura que motiven la participación de los hombres, cuestionen las normas sociales negativas y fomenten cambios sociales positivos para mejorar la aceptación de la planificación familiar.
Keywords: Islam and contraception; culture; family planning; men; perceptions and attitudes.