New recommendations from the Swiss Association against Osteoporosis (SVGO) concerning fracture risk stratification and treatment delineate two new risk categories : very high risk (FRAX 10-years probability of fracture at least 20 % above the usual intervention threshold) and imminent risk (major osteoporotic fracture in the last 2 years). In these patients, parenteral therapies are recommended first. Among them, romosozumab is now available in Switzerland and is indicated for 1 year in absence of cardiovascular contra-indications, followed by an anti-resorptive. Regarding denosumab, several studies indicate that post-treatment bone loss may be, at least partially, prevented by zoledronate. Finally, monitoring BMD changes and the T-score reached on any therapy could be used as an indicator of anti-fracture efficacy.
Les nouvelles directives de l’Association suisse contre l’ostéoporose proposent deux nouvelles catégories dans la stratification du risque fracturaire et du traitement : très haut risque (FRAX au moins 20 % au-dessus du seuil d’intervention pour l’âge) et risque imminent (fracture ostéoporotique majeure au cours des 2 dernières années). Chez ces patient·e·s, les thérapies parentérales sont indiquées en première intention. Parmi celles-ci, le romosozumab est maintenant disponible en Suisse et est indiqué pour 1 an en l’absence de contre-indication cardiovasculaire, suivi d’un antirésorptif. Concernant le dénosumab, plusieurs études ont démontré que la perte osseuse à l’arrêt peut être, au moins partiellement, prévenue par l’acide zolédronique. Finalement, le score-T atteint sous thérapie pourrait être un indicateur clinique de l’effet antifracturaire.