Background: While the operating room (OR) has significantly benefited from aviation strategies to improve safety, the rate of avoidable human errors remains relatively high. One key aviation strategy that has yet to be formally established in the OR is the "sterile cockpit" rule, which prohibits all non-essential behaviours during critical moments of a flight. Applying this rule to the OR may enhance patient safety, but the critical moments of surgery need to be defined first.
Methods: This study used a modified Delphi methodology to determine critical moments during surgery according to OR team members across institutions, professions, and specialties. Analysis occurred after each round. The stopping criterion was consensus on 80% of survey items or no change in the mean score for any individual item between two consecutive rounds.
Results: The first round included 304 respondents. Of these, 115 completed the second-round survey, and 75 completed all three rounds (27 nurses, 29 anesthesiologists, 19 surgeons). Critical moments obtained by consensus were: induction of anesthesia; emergence from anesthesia; preoperative briefing; final counts at the end of the procedure; anesthesiologist- or surgeon-relevant intraoperative event; handovers; procedure-specific high-risk surgical moments; crisis resource management situations; medication and equipment preparation; and key medication administration.
Conclusions: By defining the most critical moments of surgery, future research can determine the relative importance of behaviour and actions at each stage and target interventions to these stages.
RéSUMé: CONTEXTE: Alors que la salle d’opération (SOP) bénéficie considérablement des stratégies de l’aviation pour améliorer la sécurité, le taux d’erreurs humaines évitables y demeure relativement élevé. L’une des stratégies clés de l’aviation qui doit encore être mise en place de manière formelle en SOP est la règle de la « cabine de pilotage stérile », qui interdit tout comportement non essentiel pendant les moments critiques d’un vol. L’application de cette règle à la SOP pourrait améliorer la sécurité des patients, mais les moments critiques d’une chirurgie doivent d’abord être définis. MéTHODE: Cette étude a utilisé une méthodologie Delphi modifiée afin de déterminer les moments critiques pendant une chirurgie selon les membres des équipes de SOP en provenance de différentes institutions, professions et spécialités. Une analyse a eu lieu après chaque itération. Le critère d’arrêt était un consensus sur 80 % des items du sondage ou aucun changement dans la note moyenne obtenue pour n’importe quel item individuel entre deux itérations consécutives. RéSULTATS: La première série a inclus 304 répondants. Parmi ceux-ci, 115 ont complété le deuxième sondage, et 75 ont complété les trois séries de questions (27 infirmiers/infirmières, 29 anesthésiologistes, 19 chirurgiens/chirurgiennes). Les moments critiques retenus par consensus étaient : l’induction de l’anesthésie; l’émergence de l’anesthésie; le temps d’arrêt préopératoire; les décomptes finaux à la fin de l’intervention; les événements peropératoires importants pour l’anesthésiologiste ou le chirurgien; les transferts; les moments chirurgicaux à risque élevé spécifiques à l’intervention; les situations de gestion de crise des ressources; la préparation des médicaments et du matériel; et l’administration de médicaments clés. CONCLUSION: En définissant les moments les plus critiques de la chirurgie, les recherches futures pourront déterminer l’importance relative des comportements et des actes à chaque étape et cibler les interventions en fonction de ces étapes.