Background: Living kidney donors remain at low risk of end-stage kidney disease (ESKD), but the risk for obese and overweight donors is increased. The Kidney Disease Improving Global Outcomes (KDIGO) clinical guideline recommends that overweight and obese patients pursue weight loss before donation and maintain a healthy post-donation weight.
Objective: To determine the trajectory of weight changes before and after living kidney donation.
Design: Retrospective cohort study.
Setting: The Living Kidney Donor program in the Champlain Local Health Integration Network at The Ottawa Hospital in Ottawa, Canada.
Patients: The study included 151 living kidney donors who donated between January 2009 and December 2017.
Measurements: Date of kidney donation, relationship to the transplant recipient, and cause of ESKD in the transplant recipient were documented. Demographic data, markers of glycemic control, and weights at the time of clinic visits were recorded.
Methods: The analysis included use of paired Student's t tests to compare mean differences in weight at kidney donation relative to the time of initial assessment and at last follow-up.
Results: The median (interquartile range [IQR]) follow-up was 392 (362, 1096) days post-donation. Among donors with normal body mass index (BMI; 18.5-24.9 kg/m2), weight loss occurred before donation (62.8 ± 3.1 kg to 61.5 kg ± 2.9 kg; mean difference 1.1 ± 2.7 kg, P < .01) and did not change significantly post-donation. Among overweight/obese donors (BMI ≥25 kg/m2), weight did not change significantly pre-donation, but increased significantly post-donation (86.0 ± 2.1 kg to 88.8 ± 2.7 kg; mean difference 2.3 ± 0.9 kg, P < .0001).
Limitations: The single-center design of the study limits generalizability.
Conclusions: Donors with normal BMI experienced significant weight loss before donation and maintained healthy body weight post-donation. Conversely, donors with BMI ≥25 kg/m2 at donation experienced significant weight gain over 1-year post-donation. Our findings suggest the need for enhanced weight control efforts among obese and overweight kidney donors to reduce the risk of ESKD.
Contexte: Le risque d’insuffisance rénale terminale (IRT) demeure faible chez les donneurs vivants d’un rein, mais ce risque augmente si le donneur est obèse ou en surcharge pondérale. Les lignes directrices cliniques du KDIGO recommandent que ces derniers perdent du poids avant l’intervention et qu’ils maintiennent un poids santé par la suite.
Objectif: Suivre les variations du poids avant et après un don vivant de rein.
Type d’étude: Une étude de cohorte rétrospective.
Cadre: Le programme de don vivant de rein du Réseau local d’intégration des services de santé de Champlain de l’hôpital d’Ottawa (Canada).
Sujets: L’étude a inclus 151 individus ayant fait don d’un rein entre janvier 2009 et décembre 2017.
Mesures: On a recensé la date du don, le lien entre le donneur et le receveur, et la cause de l’IRT chez le receveur. On a également colligé les données démographiques, les marqueurs de contrôle glycémique et le poids des sujets lors des consultations en clinique.
Méthodologie: Des tests de Student pour échantillons appariés ont été utilisés pour comparer les différences moyennes du poids au moment du don par rapport au poids initial et au poids mesuré lors de la dernière consultation.
Résultats: Le suivi médian (EIQ) post-don s’est fait sur 392 (362, 1 096) jours. Les donneurs dont l’indice de masse corporelle était normal (IMC: 18,5 à 24,9 kg/m2) avaient perdu du poids avant le don (62,8 ± 3,1 kg à 61,5 kg ± 2,9 kg; différence moyenne: 1,1 ± 2,7 kg; p < 0,01) et l’avaient maintenu après. Le poids des donneurs obèses ou en embonpoint (IMC ≥ 25 kg/m2) était demeuré stable avant le don, mais avait nettement augmenté après (86,0 ± 2,1 kg à 88,8 ± 2,7 kg; différence moyenne: 2,3 ± 0,9 kg; p < 0,0001).
Limite: L’étude était monocentrique, ce qui limite la généralisation des résultats.
Conclusion: Les donneurs dont l’IMC était normal au moment du don ont connu une perte de poids significative avant l’intervention qui s’est maintenue post-don. À l’inverse, les donneurs avec un IMC d’au moins 25 kg/m2 au moment du don ont connu un gain pondéral important dans l’année suivant l’intervention. Ces résultats suggèrent que pour réduire les risques d’IRT, il est nécessaire de redoubler d’efforts pour contrôler le poids des donneurs de rein obèses ou en embonpoint.
Keywords: kidney transplantation; living kidney donation; obesity.