Background: Cholera is endemic in sub-Saharan Africa, especially in areas affected by natural disaster and human conflict. Northeastern Nigeria is experiencing a health crisis due to the destruction of essential amenities such as health infrastructure, sanitation facilities, water supplies, and human resources by Boko Haram insurgents. In 2017, a cholera outbreak occurred in five local government areas (LGAs) hosting internally displaced persons. The Nigeria Center for Disease Control, World Health Organization, Mĕdecins Sans Frontiĕres International, and several other organizations supported disease containment. An emergency operating center (EOC) established by the State Ministry of Health (SMoH) then coordinated the outbreak response.
Methods: We conducted a retrospective analysis of data extracted from the line list utilized by the SMoH to investigate outbreaks. We evaluated the outbreak by time, place, and person. Attack rate by LGA and age-specific case fatality rate (CFR) was calculated based on cases with complete records for age, sex, place of residence, date of symptom onset, and disease outcome.
Results: A total of 5889 cholera cases were reported from five LGAs with an overall attack rate of 395.3/100,000 population. Among 4956 cases with documented outcome, the overall CFR was 0.87%, with CFR ranging from 0% to 6.98% by LGA. The age-specific CFR was highest among those aged ≥60 years (1.92%) and least among those aged 20-29 years at 0.3%. The epidemiological curve revealed two peaks that coincided with periods of heavy rain and flooding.
Conclusion: This study reports on the largest ever documented cholera outbreak in five LGAs in Borno State. The outbreak was focused in LGA hit hardest by the destructive activities of insurgents and then spread to neighboring LGAs. The low CFR recorded in this cholera outbreak was achieved through timely detection, reporting, and response by the coordinated efforts of the EOC established by the SMoH that harmonized the outbreak response.
RésuméContexte: Le choléra est endémique en Afrique subsaharienne, en particulier dans les zones touchées par des catastrophes naturelles et des conflits humains. Le nord-est du Nigéria traverse une crise sanitaire en raison de la destruction d'équipements essentiels tels que des infrastructures de santé, des installations sanitaires, des réserves d'eau et des ressources humaines par les insurgés de Boko Haram. En 2017, une épidémie de choléra est survenue dans cinq zones de gouvernement local (LGA) accueillant des personnes déplacées. Le Centre nigérian pour le contrôle des maladies, l'Organisation mondiale de la santé, Médecins sans frontières internationaux et plusieurs autres organisations ont plaidé en faveur du contrôle de la maladie. Un centre d'opération d'urgence (EOC) établi par le ministère de la Santé de l'État (SMoH ) a ensuite coordonné la réponse à l'épidémie. Méthodes: Nous avons effectué une analyse rétrospective des données extraites de la liste de lignes utilisée par le SMoH pour enquêter sur les épidémies. Nous avons évalué l'épidémie par heure, lieu et personne. Le taux d'attaque par LGA et de l' âge - le taux de létalité spécifique (CFR) a été calculé sur la base des cas avec des dossiers complets pour l' âge, le sexe, le lieu de résidence, la date d'apparition des symptômes, et le résultat de la maladie. Résultats: Un total de 5889 cas de choléra ont été signalés par cinq LGA avec un taux d'attaque global de 395.3/100,000 personnes. Parmi les 4956 cas dont les résultats ont été documentés, le taux de létalité global était de 0,87%, avec une valeur variant entre 0% et 6,98% par la LGA. L'âge - CFR spécifique était le plus élevé parmi les personnes âgées de ≥60 ans (1,92%) et moins parmi les 20-29 ans à 0,3% âgés. La courbe épidémiologique a révélé deux pics qui coïncidaient avec des périodes de fortes pluies et d'inondations. Conclusion: cette étude fait état de la plus grande épidémie jamais enregistrée dans l' époque du choléra dans cinq LGA de l' État de Borno. L'épidémie était concentrée dans les collectivités locales touchées le plus durement par les activités destructrices des insurgés et s'était ensuite étendue aux collectivités locales voisines. Le faible taux de CFR enregistré dans cette épidémie de choléra a été atteint grâce à une détection, une notification et une réponse rapides, grâce aux efforts coordonnés du COU, mis en place par le SMOH, qui a harmonisé la réponse à la flambée. Mots-clés: Taux de mortalité, choléra, insurrection, nord-est du Nigéria, épidémie.
Keywords: Case fatality rate; Northeastern Nigeria; cholera; insurgency; outbreak.