Introduction: Providing care for penetrating abdominal wounds is a controversial subject. The aim of this project was to describe their epidemiological, clinical and therapeutic aspects.
Materials and methods: This retrospective study conducted over 4 years, from January 2006 to January 2010 concerned 70 cases of penetrating abdominal injury in the general surgery department of the Gabriel TOURE teaching hospital. Non-piercing and animal horn related abdominal injuries were not included.
Results: We collated 70 cases of penetrating abdominal wounds; representing 1.2% of hospitalisations during the studied time frame. The patients were 12 to 59 years old with a mean age of 27.7 years and a sex-ratio of 9 to 1 for men. 27 patients (38.36%) came from districts I and II of Bamako. Criminal injuries was the main cause of injury encountered representing 70% cases. 3 of the patients had psychiatric antecedents and 45.7% of patients regularly consumed drugs. The epiploon and small intestine were the main eviscerated organs (51.4% cases). 17/53 patients received non-surgical treatment. The rate of laparotomia was of 30.2% and postoperative morbidity 15.1%.
Conclusion: Treating penetrating abdominal injury remains difficult. A good selection of patients allow the service to lower the rate of laparotomia.
Introduction: La prise en charge des plaies pénétrantes de l'abdomen est encore sujet à controverses. Les objectifs de ce travail étaient d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques.
Matériels et méthode: Cette étude rétrospective de 4 ans, de janvier 2006 à janvier 2010 portant sur 70 cas de plaies pénétrantes de l'abdomen, a été réalisée dans le service de chirurgie générale du CHU Gabriel Touré. Les plaies non pénétrantes et les encornements ont été non inclus.
Résultats: A l'issue de l'étude, nous avons colligé 70 cas de plaies pénétrantes abdominales;ce qui a représenté 1,2% des hospitalisations. L'âge moyen des patients a été de 27,7 ans(extrêmes 12 et 59 ans) avec un sex ratio de 9 pour les hommes. Vingt sept patients (38,36%) viennent de la commune I et II. L'agression criminelle a été la circonstance de survenue la plus fréquente (70%). Trois de nos patients avaient un antécédent psychiatrique et 45,7% consommaient des stupéfiants. L'épiploon et le grêle ont été les organes les plus éviscérés (51,4%).Dix sept patients sur 53 ont bénéficié du traitement non opératoire. Notre taux de laparotomie blanche a été de 30,2% et la morbidité post opératoire était de 15,1%.
Conclusion: La gestion des plaies pénétrantes abdominales reste difficile. Une bonne sélection des patients permet de diminuer le taux de laparotomie blanche.
Keywords: Bamako; Laparotomie; Penetrating abdominal injury; plaies pénétrantes abdominales; surgery.
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