A Survey of Canadian Nephrologists Assessing Prognostication in End-Stage Renal Disease

Can J Kidney Health Dis. 2017 Aug 18:4:2054358117725294. doi: 10.1177/2054358117725294. eCollection 2017.

Abstract

Background: Patients with end-stage renal disease (ESRD) frequently have a relatively poor prognosis with complex care needs that depend on prognosis. While many means of assessing prognosis are available, little is known about how Canadian nephrologists predict prognosis, whether they routinely share prognostic information with their patients, and how this information guides management.

Objective: To guide improvements in the management of patients with ESRD, we aimed to better understand how Canadian nephrologists consider prognosis during routine care.

Design and methods: A web-based multiple choice survey was designed, and administered to adult nephrologists in Canada through the e-mail list of the Canadian Society of Nephrology. The survey asked the respondents about their routine practice of estimating survival and the perceived importance of prognostic practices and tools in patients with ESRD. Descriptive statistics were used in analyzing the responses.

Results: Less than half of the respondents indicated they always or often make an explicit attempt to estimate and/or discuss survival with ESRD patients not on dialysis, and 25% reported they do so always or often with patients on dialysis. Survival estimation is most frequently based on clinical gestalt. Respondents endorse a wide range of issues that may be influenced by prognosis, including advance care planning, transplant referral, choice of dialysis access, medication management, and consideration of conservative care.

Limitations: This is a Canadian sample of self-reported behavior, which was not validated, and may be less generalizable to non-Canadian health care jurisdictions.

Conclusions: In conclusion, prognostication of patients with ESRD is an important issue for nephrologists and impacts management in fairly sophisticated ways. Information sharing on prognosis may be suboptimal.

Contexte: En règle générale, le pronostic des patients atteints d’insuffisance rénale terminale (IRT) est plutôt sombre et implique des besoins complexes en matière de soins. Bien qu’il existe diverses approches, on en sait peu sur la façon dont les néphrologues canadiens s’y prennent réellement pour établir le pronostic de leurs patients, et on ignore, premièrement, si l’information pronostique est systématiquement communiquée au patient et deuxièmement, comment cette information oriente la prise en charge du patient.

Objectifs de l’étude: Nous avons voulu mieux comprendre la manière dont les néphrologues canadiens tiennent compte du pronostic dans les soins aux patients afin d’éclairer les avancées dans la prise en charge des patients atteints d’IRT.

Conception de l’étude et méthodologie: On a envoyé par courriel, un sondage Web à choix multiples à des néphrologues canadiens figurant sur la liste d’envoi de la Société canadienne de néphrologie. Le sondage interrogeait les répondants sur leur pratique habituelle d’évaluation de la durée de survie et sur leur perception de l’importance des outils et des pratiques pronostiques chez les patients atteints d’IRT. On a effectué une analyse statistique descriptive des réponses reçues.

Résultats: Moins de la moitié des répondants a indiqué faire systématiquement ou souvent une tentative claire d’estimer la durée de survie ou d’en discuter avec le patient atteints d’IRT non dialysé, alors que seulement 25% le font dans le cas d’un patients dialysé. L’estimation de la durée de survie est le plus fréquemment basée sur une gestalt clinique. Les répondants rapportent un large éventail de questions pouvant être influencé par le pronostic, notamment la planification préalable des soins, la consultation en vue d’une transplantation, le choix de l’accès pour la dialyse, la gestion de la médication et la prise en considération d’un traitement conservateur.

Limites de l’étude: Il s’agit d’un échantillon canadien non validé dont le comportement est autodéclaré et par conséquent, il pourrait ne pas correspondre à des systèmes de soins de santé à l’extérieur du Canada.

Conclusions: L’établissement d’un pronostic chez les patients atteints d’IRT est un enjeu majeur dans la pratique des néphrologues canadiens et entraîne des répercussions relativement pointues sur la prise en charge du patient. La transmission de renseignements pronostiques pourrait ne pas être optimale.

Keywords: chronic kidney disease; conservative care; dialysis; end-stage renal disease; prognostication.