Psychotic disorders (PDs) and attention-deficit hyperactivity disorder (ADHD) are frequently comorbid. Clinicians are often reticent to treat ADHD in patients with psychosis, fearing that psychostimulants will worsen psychotic symptoms. Advances in neurobiology have challenged the simplistic dichotomy where PD is considered a disorder of high dopamine (DA), treated by DA antagonists, and ADHD a disorder of low DA, treated by DA agonists. In our paper, we review the literature on comorbid ADHD and psychosis. Treating ADHD with psychostimulants may be considered in patients with PD who have been stabilized with antipsychotics (APs). Not treating ADHD may have consequences because ADHD may predispose patients to drug abuse, which further increases the risk of PD. Nevertheless, more systematic studies are needed as there remains some uncertainty on the combined use of APs and psychostimulants in comorbid PD and ADHD.
Les troubles psychotiques (TP) et le trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) sont fréquemment comorbides. Les cliniciens sont souvent réticents à traiter le TDAH chez les patients souffrant de psychose, de crainte que les psychostimulants n’aggravent les symptômes psychotiques. Les progrès de la neurobiologie ont remis en question la dichotomie simpliste où le TP est considéré comme un trouble à dopamine élevée (DA), traité par des antagonistes de la DA, et le TDAH est un trouble à faible DA, traité par des agonistes de la DA. Traiter le TDAH par psychostimulants peut être envisagé chez les patients souffrant de TP qui ont été stabilisés par antipsychotiques (AP). Ne pas traiter le TDAH peut avoir des conséquences parce que le TDAH peut prédisposer les patients à l’abus de drogues, ce qui accroît encore le risque de TP. Néanmoins, il faut plus d’études systématiques parce que l’utilisation combinée d’AP et de psychostimulants dans les TP et le TDAH comorbides demeure incertaine.