Objective: To explore physicians’ perspectives on supporting cancer survivors’ work integration (WI) issues.
Design: Using vignette methodology, 10 physicians were individually interviewed. Interviews were audiorecorded, transcribed, and subsequently analyzed.
Setting: Ontario.
Participants: A total of 10 physicians participated: 5 oncologists and 5 FPs.
Methods: An inductive interpretive description approach was used to identify themes across the entire data set.
Main findings: Physicians primarily focused on patients’ medical needs and did not spontaneously address WI issues with them. Instead, it was their patients who raised WI issues, most often owing to insurance requirements. Physicians readily completed insurance forms to aid patients’ well-being, but they did not believe their guidance was empirically sound based upon their limited WI training; rather, they recognized other health professionals, such as occupational therapists, as being better equipped to address cancer survivors’ WI issues. Despite this recognition, referrals for WI support were not routinely facilitated owing to a lack of resources or knowledge.
Conclusion: Owing to a lack of training and time, as well as the belief that WI issues are not part of their mandate of care, physicians perceive themselves as ill-equipped to address cancer survivors’ WI issues. These findings underscore the need for enhanced awareness of cancer survivors’ WI issues and the need for accessible support services offered by duly trained health care professionals, such as occupational therapists, ideally working in a multidisciplinary team to holistically address cancer survivors’ unique needs.
Objectif: Vérifier comment réagissent les médecins à l’idée de conseiller les survivants du cancer sur la question de la réinsertion au travail (RT).
Type d’étude: À l’aide de courtes histoires (vignettes), 10 médecins ont été interviewés individuellement. Ces interviews ont été enregistrées et transcrites, pour ensuite être analysées.
Contexte: L’Ontario.
Participants: Dix médecins ont participé : 5 oncologistes et 5 MF.
Méthodes: Une description interprétative inductive a servi à identifier les thèmes pour l’ensemble des données.
Principales observations: Les médecins étaient principalement attentifs aux problèmes médicaux des patients et ne discutaient pas spontanément des questions de RT avec eux. Ce sont plutôt leurs patients qui soulevaient cette question, le plus souvent en raison d’exigences de la part des assurances. Les médecins acceptaient volontiers de remplir les formulaires d’assurance pour favoriser le bien-être des patients, mais ils ne croyaient pas que leurs conseils étaient nécessairement adéquats vu leur peu de formation sur le sujet de la RT; ils considéraient plutôt que d’autres professionnels de la santé, par exemple les ergothérapeutes, étaient mieux préparés pour s’occuper de la question du RT des survivants du cancer. Malgré cela, ils ne dirigeaient pas les patients en consultation de façon routinière, en raison d’un manque de ressources ou de connaissances.
Conclusion: Parce qu’ils n’ont ni la formation ni le temps nécessaires, et parce qu’ils croient que la RT ne fait pas partie de leur mandat, les médecins estiment qu’ils ne sont pas bien préparés pour en discuter avec les survivants du cancer. Ces résultats montrent la nécessité d’être mieux renseignés sur la question de la RT des survivants du cancer et sur les services que peuvent offrir des professionnels de la santé compétents comme les ergothérapeutes, travaillant idéalement au sein d’une équipe multidisciplinaire, pour répondre de façon holistique aux besoins particuliers des survivants du cancer.