Implementation of an acute care emergency surgical service: a cost analysis from the surgeon's perspective

Can J Surg. 2014 Apr;57(2):E9-14. doi: 10.1503/cjs.001213.

Abstract

Background: Acute care surgical services provide comprehensive emergency general surgical care while potentially using health care resources more efficiently. We assessed the volume and distribution of emergency general surgery (EGS) procedures before and after the implementation of the Acute Care and Emergency Surgery Service (ACCESS) at a Canadian tertiary care hospital and its effect on surgeon billings.

Methods: This single-centre retrospective case-control study compared adult patients who underwent EGS procedures between July and December 2009 (pre-ACCESS), to those who had surgery between July and December 2010 (post-ACCESS). Case distribution was compared between day (7 am to 3 pm), evening (3 pm to 11 pm) and night (11 pm to 7 am). Frequencies were compared using the χ(2) test.

Results: Pre-ACCESS, 366 EGS procedures were performed: 24% during the day, 55% in the evening and 21% at night. Post-ACCESS, 463 operations were performed: 55% during the day, 36% in the evening and 9% at night. Reductions in night-time and evening EGS were 57% and 36% respectively (p < 0.001). Total surgeon billings for operations pre- and post-ACCESS were $281 066 and $287 075, respectively: remuneration was $6008 higher post-ACCESS for an additional 97 cases (p = 0.003). Using cost-modelling analysis, post-ACCESS surgeon billing for appendectomies, segmental colectomies, laparotomies and cholecystectomies all declined by $67 190, $125 215, $66 362, and $84 913, respectively (p < 0.001).

Conclusion: Acute care surgical services have dramatically shifted EGS from nighttime to daytime. Cost-modelling analysis demonstrates that these services have cost-savings potential for the health care system without reducing overall surgeon billing.

Contexte: La mise sur pied d’un service d’urgences chirurgicales permet d’offrir des soins de chirurgie générale d’urgence complets, tout en assurant une utilisation potentiellement plus efficiente des ressources en soins de santé. Nous avons évalué le volume et la distribution des interventions de chirurgie générale d’urgence (CGU) avant et après la mise sur pied d’un service de soins chirurgicaux d’urgence (SSCU) dans un hôpital de soins tertiaires canadien et mesuré son effet sur la facturation émise par les chirurgiens.

Méthodes: Cette étude rétrospective cas–témoins réalisée dans un seul centre a comparé des patients adultes soumis à des interventions de CGU entre juillet et décembre 2009 (pré-SSCU) à ceux qui avaient subi une intervention chirurgicale entre juillet et décembre 2010 (post-SSCU). Nous avons comparé la distribution des cas entre les quarts de jour (de 7 heures à 15 heures), de soir (de 15 heures à 23 heures) et de nuit (de 23 heures à 7 heures). Nous avons utilisé le test χ2 pour comparer les fréquences.

Résultats: Pendant la période pré-SSCU, 366 interventions de CGU ont été effectuées : 24 % durant le jour, 55 % durant la soirée et 21 % durant la nuit. Après la mise en place du SSCU, 463 opérations ont été effectuées : 55 % durant le jour, 36 % durant la soirée et 9 % durant la nuit. Les réductions observées au plan des CGU réalisées durant la nuit et la soirée ont été de 57 % et 36 %, respectivement (p < 0,001). La facturation totale soumise par les chirurgiens pour les interventions réalisées avant et après la mise en place du SSCU a été respectivement de 281 066 $ et de 287 075 $ : la rémunération a été de 6008 $ supérieure après la mise en place du SSCU, pour 97 cas additionnels (p = 0,003). L’analyse de modélisation des coûts a révélé qu’après la mise en place du SSCU, la facturation soumise par les chirurgiens pour les appendicectomies, les colectomies segmentaires, les laparotomies et les cholécystectomies a diminué de 67 190 $, 125 215 $, 66 362 $ et 84 913 $, respectivement (p < 0,001).

Conclusion: Les services de soins chirurgicaux d’urgence ont considérablement modifié les interventions de CGU, les faisant passer des quarts de travail de nuit à ceux du jour. L’analyse de modélisation des coûts démontre que le SSCU recèle un potentiel d’économies pour le système de soins de santé sans réduire la facturation totale émise par les chirurgiens.

MeSH terms

  • Adult
  • Attitude of Health Personnel
  • Costs and Cost Analysis
  • Emergency Medical Services / economics*
  • General Surgery / economics*
  • Humans
  • Ontario
  • Program Evaluation
  • Remuneration
  • Retrospective Studies
  • Surgery Department, Hospital / economics*