Memory is an important capacity needed for survival in a changing environment, and its principles are shared across species. These principles have been studied since the inception of behavioral science, and more recently neuroscience has helped understand brain systems and mechanisms responsible for enabling aspects of memory. Here we outline the history of work on memory and its neural underpinning, and describe the major dimensions of memory processing that have been evaluated by cognitive neuroscience, focusing on episodic memory. We present evidence in healthy populations for sex differences-females outperforming in verbal and face memory, and age effects-slowed memory processes with age. We then describe deficits associated with schizophrenia. Impairment in schizophrenia is more severe in patients with negative symptoms-especially flat affect-who also show deficits in measures of social cognition. This evidence implicates medial temporal and frontal regions in schizophrenia.
La memoria es una importante capacidad necesaria para la supervivencia en un ambiente cambiante y sus bases son compartidas a través de las especies. Estas bases ban sido estudiadas desde el inicio de las ciencias conductuales y más recientemente las neurociencias han ayudado a comprender los sistemas cerebrates y los mecanismos responsables de los aspectos que hacen posible la memoria. En este artículo se revisa la historia de los trabajos sobre la memoria y sus bases neurales, y se describen las principales dimensiones de los procesos de memoria que ban sido evaluados por las neurociencias cognitivas, enfocándose en la memoria episódica. Se presenta la evidencia en poblaciones sanas, las diferencias por sexo (las mujeres superan en memoria verbal y facial) y los efectos de la edad (los procesos de memoria se enlentecen con la edad). Finalmente se describen los déficits asociados con la esquizofrenia. El deterioro en la esquizofrenia es más grave en pacientes con síntomas negativos (especialmente aplanamiento afectivo), quienes también muestran déficits en mediciones de la cognición social. En la esquizofrenia esta evidencia compromete las regiones temporal medial y frontal.
La mémoire est une aptitude importante, indispensable à la survie dans un environnement changeant et ses principes sont partagés au sein des espèces. Ces principes ont été étudiés depuis le début des sciences comportementales et plus récemment les neurosciences ont permis de comprendre les systèmes et les mécanismes cérébraux responsables d'un environnement favorable à la mémoire. Nous soulignons ici le travail antérieur sur la mémoire et ses fondements neuronaux, et nous décrivons les dimensions majeures des processus mémoriels évaluées par les neurosciences cognitives, en nous concentrant sur la mémoire épisodique. Nous présentons des données de populations saines: différences sexuelles, les femmes étant meilleures en mémoire verbale et plus physionomistes ; et effet de l'age, qui ralentit les processus mémoriels. Puis nous décrivons les déficits associés à la schizophrénie. Dans cette pathologie, la détérioration est plus importante chez les patients ayant des symptômes négatifs, en particulier un affect émoussé, qui sont aussi déficitaires dans les mesures de cognition sociale. Tout ceci prouve que les régions frontales et temporales internes interviennent dans la schizophrénie.
Keywords: aging; development; episodic memory; neurocognition; schizophrenia; sex difference.