Objective: To determine the experiences of family physicians in Newfoundland and Labrador with parents' use of natural health products (NHPs) for their children and to assess physicians' attitudes toward use of NHPs in children.
Design: A survey using the Dillman approach.
Setting: Newfoundland and Labrador.
Participants: All family physicians in the province.
Main outcome measures: Physician demographic characteristics; whether physicians inquire about the use of NHPs in children; the degree to which they think patients disclose use of NHPs in children; whether they counsel parents about the potential benefits or harms of NHPs; their own opinions about the usefulness of NHPs; whether they recommend NHPs in children and for what reasons; and the particular NHPs they have seen used in children and for what reasons.
Results: A total of 159 (33.1%) family physicians responded; 65.4% were men, 71.7% were Canadian medical graduates, and 46.5% practised in rural areas. Overall, 18.8% of family physicians said they regularly or frequently asked about NHP use; 24.7% counseled patients about potential harms. Only 1.9% of physicians believed NHPs were usually beneficial, but a similarly small number (8.4%) thought they were usually harmful. Most respondents were somewhat neutral; 59.7% said they never recommend NHPs for children, and a further 37.0% said they would only "sometimes" recommend NHPs.
Conclusion: Most physicians believed that NHPs were probably of little benefit but not likely to be harmful. Most NHPs used were vitamins and minerals. Physicians recognized that NHPs were often used by parents for children, but in general they believed NHPs had little effect on their day-to-day medical practices. Thirty-eight (24.7%) of the 154 physicians had at least once recommended an NHP (including vitamins) for their pediatric patients. Physicians believed that parents did not often disclose use of NHPs for their children, but at the same time physicians generally did not actively inquire.
Objectif: Déterminer ce que les médecins de famille de Terre-Neuve-et-Labrador connaissent de l’utilisation par les parents de produits de santé naturels (PSN) pour leurs enfants et ce qu’ils pensent de cette pratique.
Type d’étude: Enquête utilisant la méthode de Dillman.
Contexte: Terre-Neuve-et-Labrador.
Participants: Tous les médecins de famille de la province.
Principaux paramètres à l’étude: Caractéristiques démographiques des médecins; s’informent-ils au sujet de l’utilisation de PSN pour les enfants; dans quelle mesure croient-ils que les parents avouent utiliser des PSN pour leurs enfants; donnent-ils des conseils aux parents sur les avantages et inconvénients potentiels des PSN; quelle est leur propre opinion à propos de l’utilité des PSN; recommandent-ils les PSN pour les enfants et pourquoi; et quels sont les types de PSN dont ils ont constaté l’usage chez les enfants et les raisons invoquées pour le faire.
Résultats: Un total de 159 médecins de famille (33,1 %) ont répondu; 65,4 % d’entre eux étaient des hommes, 71,7 % étaient diplômés de facultés canadiennes et 46,5 % exerçaient en région rurale. Dans l’ensemble, 18,8 % d’entre eux disaient s’enquérir régulièrement ou fréquemment de l’utilisation des PSN; 24,7 % donnaient des conseils sur leurs dangers potentiels. Seulement 1,9 % des médecins croyaient qu’ils étaient habituellement bénéfiques, tandis qu’un pourcentage également faible (8,4 %) les croyaient généralement nocifs. La plupart des répondants étaient plutôt neutres; 59,7 % disaient ne jamais recommander les PSN pour les enfants alors que 37,0 % les recommandaient « seulement » à l’occasion.
Conclusion: La plupart des médecins croyaient les PSN peu utiles mais probablement peu nocifs. La plupart des PSN utilisés étaient des vitamines et des minéraux. Les médecins étaient conscients que les parents donnaient souvent des PSN à leurs enfants, mais ils croyaient généralement que ces produits avaient peu d’effet sur leur pratique médicale quotidienne. Sur les 154 médecins qui traitaient des enfants, 38 (24,7 %) avaient recommandé au moins un de ces produits (dont des vitamines) pour leurs jeunes clients. Les médecins croyaient que les parents mentionnaient rarement qu’ils utilisaient des PSN pour leurs enfants; il est vrai toutefois qu’en général, les médecins ne s’en informaient pas souvent.