Objective: This study examined a risk-factor-based assignment to either a subspecialist or a general gynaecologist for the management of women with endometrial cancer.
Methods: At diagnosis, all women with a diagnosis of endometrial cancer in four community hospitals were referred to a central cancer centre and stratified into low- and high-risk groups. Risk stratification was based primarily on central pathology review, with low-risk disease defined as grade 1, clinical stage 1. Women with low-risk disease were triaged back to the referring gynaecologist for surgery. Women with high-risk disease were managed at the cancer centre. The main outcome measures included risk status and pathology review, treatment and treatment location, and acceptability to patients and gynaecologists.
Results: Seventy-three women participated in this pilot study between November 2009 and 2010. Risk stratification was performed in all women: 37 were classified as high risk and 36 as low risk. Ninety-seven percent of women with high-risk disease were managed at the cancer centre, and 83% of these women underwent surgical staging compared with 8% for women with low-risk disease. This approach was acceptable to both patients and gynaecologists.
Conclusion: This structured pattern of care for women with endometrial cancer resulted in a shift in management, with more women managed in accordance with oncologic guidelines, meaning that women at high risk for metastases had a lymphadenectomy performed.
Objectif : Cette étude s’est penchée sur une approche fondée sur des facteurs de risque en ce qui concerne l’orientation vers un sous-spécialiste ou un gynécologue généraliste pour ce qui est de la prise en charge des femmes présentant un cancer de l’endomètre. Méthodes : Au moment du diagnostic, toutes les femmes ayant obtenu un diagnostic de cancer de l’endomètre au sein de quatre hôpitaux communautaires ont été orientées vers un établissement anticancéreux centralisé et ont été stratifiées en groupes « risques faibles » et « risques élevés ». La stratification du risque a été principalement fondée sur l’évaluation pathologique centrale, la maladie à faible risque ayant été définie comme étant de grade 1, stade clinique 1. Les femmes qui présentaient une maladie ne les exposant qu’à de faibles risques ont été réorientées vers le gynécologue orienteur à des fins de chirurgie. Les femmes qui présentaient une maladie les exposant à des risques élevés ont été prises en charge par le centre anticancéreux. Parmi les principaux critères d’évaluation, on comptait l’analyse de l’état du risque et de la pathologie, le traitement et l’emplacement du traitement, ainsi que l’acceptabilité aux yeux des patientes et des gynécologues. Résultats : Soixante-treize femmes ont participé à cette étude pilote entre novembre 2009 et 2010. La stratification du risque a été menée chez toutes les femmes : 37 d’entre elles ont été classées comme étant exposées à des risques élevés et 36, comme n’étant exposées qu’à de faibles risques. Quatre-vingt-dix-sept pour cent des femmes qui présentaient une maladie les exposant à des risques élevés ont été prises en charge par le centre anticancéreux : 83 % de ces femmes ont subi une stadification chirurgicale, par comparaison avec 8 % des femmes qui présentaient une maladie ne les exposant qu’à de faibles risques. Cette approche s’est avérée acceptable tant pour les patientes que pour les gynécologues. Conclusion : Ce profil structuré de soins pour les femmes présentant un cancer de l’endomètre a donné lieu à une modification de la prise en charge, un nombre plus important de femmes ayant été prises en charge conformément aux lignes directrices oncologiques, ce qui signifie que les femmes exposées à des risques élevés de métastases en sont venues à subir une lymphadénectomie.
Keywords: cohort study; endometrial cancer; pathology review; pattern of care; risk stratification; treatment.