Background: Quantitative cell counts in sputum provide an accurate assessment of the type and severity of bronchitis.
Objective: To examine whether sputum cell counts could identify bronchiectasis in patients with recurrent bronchitis.
Methods: A retrospective survey of a clinical database (January 2004 to January 2005) of quantitative cell counts from sputum selected from expectorate in patients with obstructive airways diseases was used to identify predictors of bronchiectasis using ROC curves. This was prospectively evaluated (February 2005 to April 2008) using high-resolution computed tomography scans of thorax that were independently scored by a radiologist who was blinded to the clinical details.
Results: The retrospective survey identified 41 patients with bronchiectasis among 490 patients with airway diseases. Total cell count of 60 × 106⁄g or greater of the selected sputum with predominant neutrophils on two occasions had a sensitivity of 86.7%, a specificity of 87.5%, and positive and negative predictive values of 93% and 78%, respectively, to identify bronchiectasis. In the prospective study, 10 of 14 (71%) patients who met these criteria were identified to have bronchiectasis. Both total cell count and the percentage of neutrophils correlated with radiographic bronchiectasis severity.
Conclusions: Persistent or recurrent intense sputum cellularity with neutrophilia is suggestive of bronchiectasis.
HISTORIQUE :: La numération cellulaire quantitative des expectorations fournit une évaluation précise du type et de la gravité de la bronchite.
OBJECTIF :: Examiner si la numération cellulaire des expectorations peut permettre de dépister une bronchiectasie chez les patients ayant une bronchite récurrente.
MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont procédé à l’étude rétrospective d’une base de données cliniques (de janvier 2004 à janvier 2005) pour obtenir la numération cellulaire quantitative des expectorations à partir des crachats de patients ayant une maladie pulmonaire obstructive afin de repérer les prédicteurs de bronchiectasie au moyen des courbes de fonction d’efficacité du récepteur. Ils en ont fait une évaluation prospective (de février 2005 à avril 2008) au moyen de la tomodensitométrie à haute résolution du thorax, évaluée de manière indépendante par un radiologiste qui n’était pas au courant des détails cliniques.
RÉSULTATS :: L’étude rétrospective a permis de repérer 41 patients ayant une bronchiectasie parmi 490 patients ayant une maladie pulmonaire. À deux occasions, la numération cellulaire totale de 60×106/g ou plus des expectorations sélectionnées et des neutrophiles prédominants avaient une sensibilité de 86,7 %, une spécificité de 87,5 % et une valeur prédictive positive et négative de 93 % et de 78 %, respectivement, pour dépister la bronchiectasie. Dans l’étude rétrospective, les chercheurs ont établi que dix des 14 (71 %) patients respectant ces critères avaient une bronchiectasie. La numération cellulaire totale et le pourcentage de neutrophiles étaient tous deux corrélés avec la gravité de la bronchiectasie à la radiographie.
CONCLUSIONS :: Une intense cellularité des expectorations, persistante ou récurrente, accompagnée de neutrophiles, est évocatrice d’une bronchiectasie.