Background: Noneosinophilic asthma has been regarded as a distinct phenotype characterized by a poor response to inhaled corticosteroids (ICS).
Objective: To determine whether noneosinophilic, steroid-naive asthmatic subjects show an improvement in asthma control, asthma symptoms and spirometry after four weeks of treatment with ICS, and whether they further benefit from the addition of a long-acting beta-2 agonists to ICS.
Methods: A randomized, double-blind, placebo-controlled, multicentre study comparing the efficacy of placebo versus inhaled fluticasone propionate 250 mcg twice daily for four weeks in mildly uncontrolled, steroid-naive asthmatic subjects with a sputum eosinophil count of 2% or less. This was followed by an open-label, four-week treatment period with fluticasone propionate 250 mcg⁄salmeterol 50 mcg, twice daily for all subjects.
Results: After four weeks of double-blind treatment, there was a statistically significant and clinically relevant improvement in the mean (± SD) Asthma Control Questionnaire score in the ICS-treated group (n = 6) (decrease of 1.0 ± 0.5) compared with the placebo group (n = 6) (decrease of 0.09 ± 0.4) (P = 0.008). Forced expiratory volume in 1 s declined in the placebo group (-0.2 ± 0.2 L) and did not change in the ICS group (0.04 ± 0.1 L) after four weeks of treatment (P = 0.02). The open-label treatment with fluticasone propionate 250 mcg⁄salmeterol 50 mcg did not produce additional improvements in those who were previously treated for four weeks with inhaled fluticasone alone.
Conclusion: A clinically important and statistically significant response to ICS was observed in mildly uncontrolled noneosinophilic asthmatic subjects.
HISTORIQUE :: L’asthme non éosinophile est perçu comme un phénotype distinct, caractérisé par une mauvaise réponse à la corticothérapie par aérosol (CTA).
OBJECTIF :: Déterminer si les sujets atteints d’asthme non éosinophile naïfs aux stéroïdes améliorent leur contrôle de l’asthme, leurs symptômes d’asthme et leur spirométrie après quatre semaines de traitement par CTA, et s’ils profitent davantage de l’ajout de bêta-2 agonistes à action prolongée à cette CTA.
MÉTHODOLOGIE :: Une étude aléatoire multicentrique à double insu, contrôlée contre placebo, a permis de comparer l’efficacité d’un placebo par rapport à 250 μg de propionate de fluticasone par aérosol deux fois par jour pendant quatre semaines chez des sujets asthmatiques naïfs aux stéroïdes légèrement mal contrôlés et dont la numération des éosinophiles dans les expectorations était égale ou inférieure à 2 %. Cette posologie était suivie d’un traitement ouvert de quatre semaines de 250 μg de propionate de fluticasone et de 50 μg de salmétérol deux fois par jour chez tous les sujets.
RÉSULTATS :: Après quatre semaines de traitement à double insu, les auteurs ont constaté une amélioration statistiquement significative et pertinente sur le plan clinique de l’indice moyen (± ÉT) du questionnaire de contrôle de l’asthme dans le groupe traité par CTA (n=6) (diminution de 1,0±0,5) par rapport au groupe placebo (n=6) (diminution de 0,09±0,4) (P=0,008). Le volume expiratoire maximal par seconde a diminué dans le groupe qui prenait un placebo(−0,2±0,2 L) et n’avait pas changé dans le groupe par CTA (0,04±0,1 L) après quatre semaines de traitement (P=0,02). Le traitement ouvert au moyen de 250 μg de propionate de fluticasone et de 50 μg de salmétérol n’a pas produit d’amélioration supplémentaire chez les patients qui avaient déjà été traités à la seule fluticasone par aérosol pendant quatre semaines.
CONCLUSION :: On a observé une réponse à la CTA importante sur le plan clinique et statistiquement significative chez les sujets atteints d’asthme non éosinophile légèrement mal contrôlé.