Canadian hepatitis C look-back investigation to detect transmission from an infected general surgeon

Can J Infect Dis Med Microbiol. 2010 Spring;21(1):e6-e11. doi: 10.1155/2010/750549.

Abstract

Background: In February 2007, a general surgeon in Charlottetown, Prince Edward Island, tested positive for hepatitis C virus (HCV). The surgeon's infection onset date could not be determined; however, episodic hepatic enzyme elevations were first detected in November 2004 and again in February 2007. HCV transmission during surgery, alhough rare, has been documented. A phased look-back HCV screening program was conducted to detect HCV transmission from this surgeon to patients who underwent the highest-risk procedures in the three years before his positive test.

Methods: Highest-risk procedures were defined as exposure-prone procedures (EPP) in which exposure to the surgeon's blood was most likely. EPP patients from January 2004 to February 2007 were identified using hospital and administrative records. Linkages with the provincial notifiable disease for HCV was performed, and death records for deceased EPP patients were reviewed. Eligible patients were invited for screening.

Results: Of 6248 patients seen in phase 1, 272 (4.4%) were identified to be EPP. Of the 272 patients, 248 (91.1%) were invited for HCV testing and 24 (8.8%) were deceased. To date, 231 of 248 (93.1%) patients have presented for screening. Two patients (one alive, one deceased) were HCV positive before their EPP. Viral sequence of the surgeon's isolate is unrelated to the first patient; the second individual has a resolved infection (polymerase chain reaction negative). No new transmission events were identified in the screened patients. The 95% CI of the transmission probability was estimated to be 0 to 0.016.

Interpretation: HCV transmission from the surgeon during a 38-month look back was unlikely. In the absence of protocols for investigating HCV transmission from infected health care workers, screening was initially prioritized to the highest-risk patients. The investigation has been satisfactorily terminated based on these results.

CONTEXTE :: En février 2007, un chirurgien général de Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard, s’est révélé être séropositif à l’égard du virus de l’hépatite C (VHC). Il a été impossible de déterminer la date où le chirurgien avait contracté l’infection. Toutefois, des augmentations épisodiques des enzymes hépatiques ont d’abord été décelées en novembre 2004, puis en février 2007. Bien que rare, la transmission du VHC durant la chirurgie a déjà été documentée. Un programme de dépistage de la transmission du VHC a été appliqué afin de vérifier si ce chirurgien n’avait pas transmis le virus à ses patients lors d’interventions plus à risque au cours des trois années précédant ses résultats positifs.

MÉTHODE :: Les interventions à risque plus élevé comprenaient des interventions susceptibles de donner lieu à une exposition et au cours desquelles l’exposition au sang du chirurgien était plus probable. Les patients ayant subi ce genre d’intervention entre janvier 2004 et février 2007 ont été recensés à partir des dossiers hospitaliers et administratifs. Des liens avec le service provincial des maladies à déclaration obligatoire ont été établis pour le VHC et les dossiers de mortalité des patients décédés suite à une intervention à risque ont été passés en revue. Les patients admissibles ont ensuite été invités à subir un test de dépistage.

RÉSULTATS :: Parmi les 6 248 patients vus durant la phase 1, 272 (4,4 %) avaient subi une intervention à risque. Parmi ces 272 patients, 248 (91,1 %) ont été invités à subir un test de dépistage du VHC et 24 (8,8 %) étaient décédés. À ce jour, 231 patients sur 248 (93,1 %) se sont présentés au dépistage. Deux patients (un vivant et un décédé) étaient déjà VHC-positifs avant leur intervention. La séquence virale de l’isolat du chirurgien est sans lien avec le premier patient. Le second s’est débarrassé de son infection (RPC négative). Aucun nouveau cas de transmission n’a été identifié chez les patients soumis au dépistage. L’IC à 95 % pour la probabilité de transmission a été estimée à 0 – 0,016.

INTERPRÉTATION :: La transmission du VHC par le chirurgien durant une période rétrospective de 38 mois est peu probable. En l’absence d’un protocole d’enquête sur la transmission du VHC par des professionnels de la santé infectés, le dépistage a initialement été offert aux patients les plus à risque. L’enquête s’est terminée de façon satisfaisante compte tenu des résultats obtenus.

Keywords: Hepatitis C virus; Nosocomial infection; Phylogenetic analysis; Provider-to-patient transmission.