Approach-avoidance conflict is an important psychological concept that has been used extensively to better understand cognition and emotion. This review focuses on neural systems involved in approach, avoidance, and conflict decision making, and how these systems overlap with implicated neural substrates of anxiety disorders. In particular, the role of amygdala, insula, ventral striatal, and prefrontal regions are discussed with respect to approach and avoidance behaviors. Three specific hypotheses underlying the dysfunction in anxiety disorders are proposed, including: (i) over-representation of avoidance valuation related to limbic overactivation; (ii) under- or over-representation of approach valuation related to attenuated or exaggerated striatal activation respectively; and (iii) insufficient integration and arbitration of approach and avoidance valuations related to attenuated orbitofrontal cortex activation. These dysfunctions can be examined experimentally using versions of existing decision-making paradigms, but may also require new translational and innovative approaches to probe approach-avoidance conflict and related neural systems in anxiety disorders.
El conflicto aproximación-evitación es un importante concepto psicológico que se ha utilizado ampliamente para una mejor comprensión de la cognición y de la emoción. Esta revisión se focaliza en los sistemas neurales involucrados en la aproximación, la evitación y la toma de decisiones f rente al conflicto y cómo estos sistemas se traslapan con los sustratos neurales implicados en los trastornos ansiosos. Se discute en especial el papel de la amígdala, la ínsula, el estriado ventral y las regiones prefrontales en relación con las conductas de aproximación y de evitación. Se proponen tres hipótesis específicas que subyacen a la disfunción en los trastornos ansiosos, las que incluyen: 1) la sobre-representación que se le da a la valoración de la evitación, la cual se relaciona con la sobre-activación límbica, 2) la sub o sobrerepresentación para la valoración de la aproximación, la cual se relaciona respectivamente con una activación estriatal reducida o exagerada y 3) la integración insuficiente y arbitraria de las valoraciones para la aproximación y la evitación, las cuales se relacionan con una activación reducida de la corteza órbito-frontal. Estas disfunciones se pueden estudiar experimentalmente utilizando versiones de paradigmas de toma de decisiones ya existentes, pero se pueden emplear también nuevas e innovadoras propuestas translacionales para investigar el conflicto aproximación-evitación y los sistemas neurales relacionados con éste en los trastornos ansiosos.
Le conflit de type approche-évitement est un concept psychologique important qui a été largement utilisé pour une meilleure compréhension de la cognition et des émotions. Cet article s'intéresse aux systèmes neuraux impliqués dans l'approche, l'évitement et le conflit décisionnel qui en résulte et au chevauchement de ces systèmes avec les substrats neuraux des troubles anxieux. Nous analysons en particulier le rôle de l'amygdale, de l'insula, du striatum ventral et des régions préfrontales par rapport aux comportements d'approche et d'évitement. Nous proposons trois hypothèses spécifiques soustendant le dysfonctionnement dans les troubles anxieux: 1) la sur-représentation de l'estimation de l'évitement liée à une suractivation limbique ; 2) la sous- ou la sur-représentation de l'estimation de l'approche liée à une activation striatale respectivement atténuée ou exagérée ; et 3) l'intégration et l'arbitrage insuffisants de l'estimation de l'approche et de l'évitement liés à une diminution de l'activation du cortex orbitofrontal. Ces dysfonctionnements peuvent être examinés de façon expérimentale en utilisant des versions de modèles existants de prise de décision, mais peuvent aussi nécessiter de nouvelles approches translationnelles et innovantes afin d'explorer le conflit approche-évitement et les systèmes neuraux qui y sont liés dans les troubles anxieux.