A systematic review was undertaken to determine whether interferon-alfa (IFN-alpha) is an effective treatment for patients with inoperable locally advanced or metastatic renal cell carcinoma (mRCC). MEDLINE, EMBASE, the Cochrane Library, guideline databases and relevant meeting proceedings were searched. Randomized clinical trials (RCTs) or meta-analyses comparing IFN-alpha-containing regimens to placebo or non-immunotherapy controls, and that reported response rate, survival, toxicity or quality of life data were eligible. Two systematic reviews and eight RCTs met the selection criteria. A Cochrane review updated in 2005 reported higher response rates and reduced one-year mortality based on 4 RCTs in patients who received IFN-alpha. Of the eight RCTs, three reporting objective response rate showed significant differences favouring IFN-alpha. Two of five trials reporting survival data showed longer median survival in the IFN-alpha group. Adverse effects of IFN-alpha were consistent across the trials with increased intensity and frequency concordant with increased IFN-alpha dose. Meta-analyses of seven RCTs for objective response and six RCTs for mortality favoured IFN-alpha: odds ratio 6.87 (95% Confidence Interval [CI], 3.29 to 14.35) and hazard ratio 0.79 (95% CI, 0.69 to 0.91), respectively. The effectiveness of IFN-alpha in mRCC has been subject to skepticism. As IFN-alpha has been used as a control arm in RCTs of new targeted therapies, therapies which not all patients may have access to, information about its effectiveness remains relevant. These data confirm genuine, if modest, effectiveness of IFN-alpha in mRCC.
Une revue systématique a été entreprise afin de déterminer si l’interféron alpha (IFN-α) représente un traitement efficace chez les patients atteints d’un hypernéphrome localement avancé ou métastatique et non opérable. Des recherches ont été effectuées dans les bases de données MEDLINE et EMBASE, dans la Bibliothèque Cochrane, les guides de pratique et les comptes rendus des réu-nions pertinentes. Les essais cliniques avec randomisation (ECR) ou les méta-analyses comparant des schémas contenant l’IFN-α à un placebo ou à un traitement témoin autre qu’une immunothérapie et qui faisaient état du taux de réponse, du taux de survie, des données sur la toxicité ou la qualité de vie pouvaient être inclus. Deux examens systématiques et huit ECR satisfaisaient aux critères de sélection. Une revue provenant de la Bibliothèque Cochrane et mise à jour en 2005 signalait des taux de réponses plus élevés et une mortalité réduite après un an en fonction de 4 ECR chez des patients ayant reçu de l’IFN-α. Sur les huit ECR retenus, trois faisant état du taux de réponse objective ont montré une différence significative en faveur de l’IFN-α. Sur les cinq essais faisant état de données sur la survie, deux ont montré une survie médiane plus longue dans le groupe sous IFN-α. Les effets indésirables de l’IFN-α étaient constants d’un essai à l’autre, l’intensité et la fréquence de ces effets variant en fonction de la dose d’IFN-α. Les méta-analyses de sept ECR pour dégager la réponse objective et de six ECR pour dégager les taux de mortalité étaient en faveur de l’IFN-α : rapport de cotes, 6,87 (intervalle de confiance [IC] à 95 %, 3,29 à 14,35) et rapport des risques instantanés, 0,79 (IC à 95 %, 0,69 à 0,91), respectivement. L’efficacité de l’IFN-α dans le traite-ment de l’hypernéphrome métastatique est parfois mise en doute. Comme l’IFN-α a été utilisé comme traitement témoin dans des ECR portant sur de nouveaux traitements ciblés, auxquels tous les patients n’ont pas nécessairement accès, les renseignements concernant son efficacité conservent toute leur pertinence. Ces données confirment l’efficacité réelle, quoique modeste, de l’IFN-α dans le traitement de l’hypernéphrome métastatique.