Mammary ductoscopy in the evaluation and treatment of pathologic nipple discharge: a Canadian experience

Can J Surg. 2009 Dec;52(6):E245-8.

Abstract

Background: Mammary ductoscopy allows direct visualization of ductal epithelium using a fibreoptic microendoscope. As the first centre in Canada to apply ductoscopy to surgical practice, we report our experience with this technology.

Methods: Between 2004 and 2008, 65 women with pathologic nipple discharge underwent ductoscopy before surgical duct excision under general anesthetic. Prospective data collection included cannulation and complication rates, procedure length and lesion visualization rate compared with preoperative ductography, if performed. In addition, we classified the endoscopic appearance according to Makita and colleagues and correlated it with surgical pathology.

Results: It took longer than 6 months to overcome technical problems before the routine use of ductoscopy in the operating room. The ductoscope was easy to use: we achieved cannulation in 63 of 66 breast ducts (95%) and we visualized a lesion in 52 of 63 breast ducts (83%). The mean procedure length was 5.1 minutes, with no complications. Lesions seen on ductography were seen endoscopically 30 of 33 (91%) times. All 3 malignancies were seen: invasive carcinoma in 1 of 62 (1.6%) and in situ disease in 2 of 62 (3.2%) patients. Surgeons found ductoscopy helpful in defining the extent of duct excision. Except for the "polypoid solitary" class, which accurately predicted a papilloma (23/23), we found poor correlation between Makita and colleague's endoscopic classification and final pathology.

Conclusion: Ductoscopy is feasible, safe and practical. Our surgeons routinely use it to identify the location and extent of duct excision without ordering preoperative ductography. Identifying pathology based on the endoscopic appearance is unreliable unless the lesion is solitary and polypoid.

Contexte: La ductoscopie mammaire permet une visualisation directe de l’épithélium des canaux à l’aide d’un microendoscope à fibres optiques. En tant que premier centre au Canada à appliquer la ductoscopie à la pratique chirurgicale, nous faisons état de l’expérience que nous avons acquise avec cette technologie.

Méthodes: Entre 2004 et 2008, 65 femmes présentant un écoulement pathologique au niveau du mamelon ont subi une ductoscopie avant une excision canalaire chirurgicale sous anesthésie générale. La collecte prospective des données a inclus les taux de canulation et de complications, la durée de l’intervention et le taux de visualisation des lésions, comparativement à la ductographie préopératoire, le cas échéant. De plus, nous avons classifié l’aspect à l’endoscopie selon les critères de Makita et coll. et nous avons établi sa corrélation avec la pathologie chirurgicale.

Résultats: Il a fallu plus de six mois pour surmonter certains problèmes techniques avant de pouvoir utiliser de routine la ductoscopie au bloc opératoire. Facile d’emploi, le ductoscope nous a permis d’effectuer avec succès la canulation de 63 canaux mammaires sur 66 (95 %) et de visualiser une lésion dans 52 canaux mammaires sur 63 (83 %). La durée moyenne de l’intervention a été de 5,1 minutes, sans complications. Les lésions perceptibles à la ductographie s’observaient à l’endoscopie 30 fois sur 33 (91 %). Les 3 néoplasies ont été aperçues : un carcinome envahissant dans 1 cas sur 62 (1,6 %) et une maladie in situ dans 2 cas sur 62 (3,2 %). Les chirurgiens ont trouvé la ductoscopie utile pour déterminer l’étendue de l’excision canalaire. À l’exception de la classe « solitaire et polypoïde » qui permettait de prévoir avec précision un papillome (23/23), nous avons observé une faible corrélation entre la classification endoscopique de Makita et coll. et la pathologie finale.

Conclusion: La ductoscopie est une intervention faisable, sécuritaire et pratique. Nos chirurgiens l’utilisent de routine pour localiser l’excision canalaire et en déterminer l’ampleur, sans demander de ductographie préopératoire. La reconnaissance de la pathologie à partir de l’aspect endoscopique est peu fiable, à moins que la lésion ne soit solitaire et polypoïde.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adult
  • Aged
  • Breast Diseases / diagnosis*
  • Canada
  • Endoscopy*
  • Exudates and Transudates
  • Female
  • Fiber Optic Technology
  • Humans
  • Mammary Glands, Human / surgery*
  • Middle Aged
  • Nipples / surgery*