BACKGROUND: It is considered that patients at risk for spontaneous fracture due to metastatic lesions should undergo surgical stabilization before fracture occurs; however, prophylactic stabilization is associated with surgical morbidity and mortality. We sought to compare pathological fracture fixation versus prophylactic stabilization of diaphyseal femoral lesions for patients with femoral metastases and assess the rate of prophylactic surgery completed in all regions of Ontario. METHODS: Using population data sets, we identified all patients who had undergone femoral stabilization, either for pathological femoral fractures or for prophylactic fixation of femoral metastases before pathological fractures, between 1992 and 1997 in Ontario. We compared the rates of survival, serious medical and surgical complications and length of stay in hospital between the 2 groups. RESULTS: A total of 624 patients underwent surgical stabilization for femoral metastases. The most common sites of primary metastases were the lungs (26%), breasts (16%), kidneys (6%) and prostate (6%); 46% of patients had other or multiple primary metastases. Overall, 37% of lesions were fixed prophylactically, with wide variation by region (17.6%-72.2%). Patients who underwent prophylactic stabilization had better overall survival at all postoperative time points. This held true after adjusting for age, sex, comorbidities and type of cancer (p < 0.001). CONCLUSION: These data demonstrate a survival advantage with prophylactic fixation of metastatic femoral lesions combined with a relatively low perioperative risk excluding concomitant bilateral procedures. Ontario regional rates of prophylactic fixation vary enormously, with most patients not receiving prophylactic treatment.
Contexte: On considère que les patients à risque de fracture spontanée causée par des lésions métastatiques devraient subir une stabilisation chirurgicale avant qu’il y ait fracture; il existe toutefois un lien entre la stabilisation prophylactique et la morbidité et la mortalité chirurgicales. Nous avons cherché à comparer la réduction de la fracture pathologique à la stabilisation prophylactique de lésions de la diaphyse du fémur chez les patients atteints de métastases au fémur et à évaluer le taux d’interventions chirurgicales prophylactiques pratiquées dans toutes les régions de l’Ontario.
Méthodes: À partir d’ensembles de données démographiques, nous avons identifié tous les patients qui avaient subi une stabilisation du fémur, soit en raison de fractures pathologiques, soit pour la réduction prophylactique de métastases au fémur avant la survenue d’une fracture pathologique, entre 1992 et 1997, en Ontario. Nous avons comparé les taux de survie, les complications médicales et chirurgicales graves et la durée du séjour à l’hôpital entre les 2 groupes.
Résultats: Au total, 624 patients ont subi une stabilisation chirurgicale pour métastases au fémur. Les sites les plus courants de métastases primitives étaient les poumons (26 %), les seins (16 %), les reins (6 %) et la prostate (6 %); 46 % des patients avaient d’autres métastases ou des métastases primitives multiples. Dans l’ensemble, 37 % des lésions ont été réduites de façon prophylactique et la variation a été importante selon la région (17,6 %–72,2 %). Les patients qui ont subi une stabilisation prophylactique présentaient un meilleur taux de survie générale à tous les points dans le temps après l’intervention. Le résultat est demeuré valable même après correction en fonction de l’âge, du sexe, de comorbidités et du type de cancer (p < 0,001).
Conclusion: Ces données démontrent que la réduction prophylactique de lésions fémorales métastatiques présente un avantage pour la survie et un risque périopératoire relativement faible, sauf dans le cas des interventions bilatérales concomitantes. Les taux régionaux de réduction prophylactique varient énormément en Ontario : la plupart des patients ne reçoivent pas de traitement prophylactique.