Background: Small renal masses are increasingly being discovered incidentally on imaging performed for another reason. The standard of care for these masses involves excision by open or laparoscopic techniques. Recently, ablative techniques such as radiofrequency ablation (RFA) and cryoablation have taken a more prominent role in the treatment algorithm for these masses. We sought to evaluate the efficacy and safety of radiofrequency ablation in the treatment of renal tumours.
Methods: We conducted a review of the literature. There was no language restriction. We obtained studies from the following sources: the Cochrane Library, PubMed, EMBASE, LILACS and Current Controlled Trials.
Results: We identified no clinical trials in the literature. Thus we described the results from case series and retrospective studies with a reasonable sample size (number of reported patients in each study > 65). Most patients undergoing RFA had T1a disease with a mean tumour size of about 3 cm. Radiofrequency ablation was usually performed percutaneously with image guidance. Reported follow-up was short and ranged from 1 to 30 months. Most series used radiographic response as a surrogate for cancer control. The rates of local recurrence of the tumour were as high as 13.0% (average 8.5%) and were slightly higher than those associated with cryoablation and partial nephrectomy. Complications included hemorrhage, ureteral strictures and loss of a renal unit.
Conclusion: Our review demonstrates that RFA is a suitable and promising therapy in patients with small renal tumours who are considered to be poor candidates for more involved surgery. However, clinical trials with long-term data are needed to establish the oncological efficacy.
Contexte: De petites masses rénales sont de plus en plus souvent découvertes de façon fortuite lors d’épreuves d’imagerie commandées pour une autre raison. Les soins standard pour ces masses incluent une excision par chirurgie ouverte ou par laparoscopie. Dernièrement, des techniques comme l’ablation par radiofréquence (ARF) et la cryoablation ont pris plus d’importance dans l’algorithme de traitement. Nous examinons l’efficacité et l’innocuité de l’ablation par radiofréquence dans le traitement des tumeurs rénales.
Méthodologie: Une revue de la littérature a été effectuée, sans restriction de langue. Des articles ont été obtenus des sources suivantes : la Bibliothèque Cochrane, PUBMED, EMBASE, LILACS et Current Controlled Trials.
Résultats: Comme aucun essai clinique n’a pu être cerné dans ces bases de données, nous décrivons les résultats d’études de cas et d’analyses rétrospectives avec populations de taille raisonnable (nombre de patients pour chaque étude > 65). La vaste majorité des patients ayant subi une ARF présentaient une tumeur T1a de taille moyenne d’environ 3 cm. L’ARF était habituellement effectuée par voie percutanée et guidée par imagerie. Le suivi était court, allant de 1 à 30 mois. La plupart des études sérielles avaient recours à la réponse radiographique comme paramètre de substitution de la maîtrise du cancer. Les taux de récidive locale de la tumeur atteignaient 13.0 % (moyenne 8.5%), et étaient en général légèrement plus élevés que les taux notés avec la cryoablation et la néphrectomie partielle. Les complications signalées étaient les suivantes : hémorragie, sténose urétérale et perte d’une unité rénale.
Conclusion: Le présent article montre que l’ARF est une technique convenable et prometteuse chez les patients porteurs de petites tumeurs rénales considérés comme de mauvais candidats pour une intervention plus lourde. Cependant, il est impératif d’effectuer des essais cliniques à long terme afin d’établir dans un avenir rapproché l’efficacité oncologique de cette technique.