Background: Some patients with nonischemic left ventricular (LV) systolic failure recover to have normal LV systolic function. However, few studies on the rates of recovery and recurrence have been reported, and no definitive indicators that can predict the recurrence of LV dysfunction in recovered idiopathic dilated cardiomyopathy (IDCMP) patients have been determined. It was hypothesized that patients who recovered from nonischemic LV dysfunction have a substantial risk for recurrent heart failure.
Methods: Forty-two patients (32 men) with IDCMP (mean [+/- SD] age 56.9+/-8.7 years) who recovered from systolic heart failure (LV ejection fraction [LVEF] of 26.5+/-6.9% at initial presentation) to a near-normal state (LVEF of 40% or greater, and a 10% increase or greater in absolute value) were monitored for recurrence of LV systolic dysfunction. Patients with significant coronary artery disease were excluded. Patients were monitored for 41.0+/-26.3 months after recovery (LVEF 53.4+/-7.6%) from LV dysfunction.
Results: LV systolic dysfunction reappeared (LVEF 27.5+/-8.1%) during the follow-up period in eight of 42 patients (19.0%). No significant difference between the groups with or without recurrent heart failure was observed in the baseline clinical and echocardiographic characteristics. However, more patients in the recurred IDCMP group than those in the group that maintained the recovery state had discontinued antiheart failure medication (62.5% versus 5.9%, P<0.05).
Conclusions: LV dysfunction recurs in some patients with reversible IDCMP. The recurrence was significantly correlated with the discontinuation of antiheart failure drugs. The results suggest that continuous medical therapy may be mandatory in patients who recover from LV systolic dysfunction.
HISTORIQUE :: Certains patients atteints d’une insuffisance systolique ventriculaire gauche (VG) non ischémique récupèrent et retrouvent une fonction systolique VG normale. Cependant, il existe peu d’études sur les taux de récupération et de récurrence, et on n’a déterminé aucun indicateur définitif pour prévenir une récurrence de la dysfonction VG chez des patients qui se sont remis d’une myocardiopathie dilatée idiopathique (MCDI). Il a été postulé que les patients qui ont récupéré d’une dysfonction VG non ischémique courent un risque important d’insuffisance cardiaque récurrente.
MÉTHODOLOGIE :: Quarante-deux patients (32 hommes) ayant une MCDI (âge moyen [±ÉT] de 56,9±8,7 ans) qui ont récupéré d’une insuffisance cardiaque systolique (fraction d’éjection VG [FÉVG] de 26,5±6,9 % à la présentation initiale) jusqu’à retrouver un état quasinormal (FÉVG supérieure à au moins 40 % et augmentation d’au moins 10 % en valeur absolue) ont été suivis afin de surveiller toute récurrence de la dysfonction systolique VG. Les patients atteints d’une coronaropathie importante ont été exclus. Les patients ont été suivis pendant 41,0±26,3 mois après avoir récupéré (FÉVG de 53,4±7,6 %) de la dysfonction VG.
RÉSULTATS :: La dysfonction systolique VG a refait son apparition (FÉVG 27,5±8,1 %) pendant la période de suivi chez huit des 42 patients (19,0 %). On n’a observé aucune différence significative entre les groupes avec ou sans insuffisance cardiaque récurrente dans les caractéristiques cliniques et échocardiographiques de départ. Cependant, plus de patients du groupe ayant eu une récurrence de la MCDI que de celui ayant maintenu leur état de récupération avaient arrêté de prendre leurs médicaments contre l’insuffisance cardiaque (62,5 % par rapport à 5,9 %, P<0,05).
CONCLUSIONS :: La dysfonction VG récidive chez certains patients présentant une MCDI réversible. La récurrence était corrélée de manière significative avec l’arrêt des médicaments contre l’insuffisance cardiaque. Selon les résultats, une médicothérapie continue pourrait être impérative chez les patients qui se rétablissent d’une dysfonction systolique VG.