Background: There is no consensus on the relative accuracy of capsule endoscopy (CE) versus double-balloon enteroscopy (DBE) to investigate obscure gastrointestinal bleeding (GIB). CE is less invasive, but DBE more directly examines the small bowel, and allows tissue sampling plus therapeutic intervention.
Objectives: To evaluate the yield and outcome of DBE following CE in patients with obscure GIB.
Methods: After DBE became readily available at the Centre for Therapeutic Endoscopy and Endoscopic Oncology (St Michael's Hospital, Toronto, Ontario), all patients with obscure GIB seen from December 2002 to June 2007 were evaluated identically, first with CE, then with DBE (some with further interventions). Findings, adverse outcomes and interventions are reported.
Results: Fifty-one patients (25 women) with a mean (range) age of 64.1 years (34 to 83 years) are reported. Eight patients underwent DBE twice, for a total of 59 DBEs. Fourteen patients had overt GIB and the median (range) number of red blood cell unit transfusions was 10 (0 to 100). The positive findings for each type of lesion were compared in these 51 patients: angiodysplasia (CE 64.7% and DBE 61%, P=0.3), ulcers (CE 19.6% and DBE 18.6%, P=0.5), bleeding lesions (CE 43.1% and DBE 15.3%, P=0.0004) and mass (CE 10.2% and DBE 8.5%, P=0.5). DBE provided the advantage of therapeutic intervention: argon plasma coagulation (33 of 59 DBEs), clipping (two of 59), both argon plasma coagulation and clipping (three of 59), polypectomy (two of 59), tattooing (52 of 59) and biopsies (11 of 59). DBE detected lesions not seen by CE in 21 patients; lesions were treated in 18 patients. However, CE detected 31 lesions not seen by DBE. No major complications occurred with either examination.
Conclusion: Overall detection rates for both techniques are similar. Each technique detected lesions not seen by the other. These data suggest that CE and DBE are complementary and that both evaluate obscure GIB more fully than either modality alone.
HISTORIQUE :: Il n’existe pas de consensus sur la précision relative de l’endoscopie capsulaire (EC) par rapport à l’endoscopie à double ballonnet (EDB) pour explorer un saignement gastro-intestinal (SGI) occulte. L’EC est moins envahissante, mais l’EDB assure un examen plus direct de l’intestin grêle, ce qui permet un échantillonnage tissulaire et une intervention thérapeutique.
OBJECTIFS :: Évaluer le rendement et l’issue d’une EDB après une EC chez les patients atteints d’un SGI occulte.
MÉTHODOLOGIE :: Lorsque l’EDB est devenu facilement accessible au Center for Therapeutic Endoscopy and Endoscopic Oncology (St. Michael’s Hospital, Toronto, Ontario), tous les patients atteints d’un SGI occulte ayant consulté entre décembre 2002 et juin 2007 ont été évalués de la même façon, d’abord par ED, puis par EDB (certains subissant d’autres interventions). Les résultats, les issues négatives et les interventions sont exposés.
RÉSULTATS :: Cinquante et un patients (25 femmes) d’un âge moyen (fourchette) de 64,1 ans (34 à 83 ans) sont déclarés. Huit patients ont subi une EDB deux fois, pour un total de 59 EDB. Quatorze patients souffraient d’un SGI apparent et avaient subi un nombre moyen (fourchette) de 10 (0 à 100) transfusions d’unités de globules rouges. Chez ces 51 patients, les auteurs ont comparé les résultats positifs pour chaque type de lésion : angiodysplasie (EC 64,7 % et EDB 61 %, P=0,3), ulcères (EC 19,6 % et EDB 18,6 %, P=0,5), lésions hémorragiques (EC 43,1 % et EDB 15,3 %, P=0,0004) et masse (EC 10,2 % et EDB 8,5 %, P=0,5). L’EDB s’associait à l’avantage de l’intervention thérapeutique : coagulation plasmatique à l’argon (34 sur 59 EDB), clip (deux sur 59), coagulation plasmatique à l’argon et clip (trois sur 59), polypectomie (deux sur 59), tatouage (52 sur 59) et biopsies (11 sur 59). L’EDB a permis de déceler des lésions non observées par EC chez 21 patients. Ces lésions ont été traitées chez 18 patients. L’EC a permis de déceler 31 lésions non observées par EDB. Aucune complication majeure ne s’est produite par suite de l’une ou l’autre intervention.
CONCLUSION :: Les taux globaux de détection de ces deux techniques sont similaires. Chaque technique a permis de déceler des lésions omises détectables par l’autre. Selon ces données, l’EC et l’EDB sont complémentaires et ensemble, elles permettent de mieux évaluer un SGI occulte que si elles sont utilisées seules.