Background: An estimated 250,000 Canadians are infected with the hepatitis C virus (HCV). The present study describes a cohort of individuals with HCV referred to community-based, integrated prevention and care projects developed in British Columbia. Treatment outcomes are reported for a subset of individuals undergoing antiviral therapy at four project sites.
Methods: Four demonstration projects based on a public health nurse and physician partnership were established in rural and small urban centres in British Columbia. Comprehensive medical assessments determined whether individuals received treatment, or counselling and education. Outcomes of the treatment group were compared with published randomized controlled trials. Client demographics were mapped using geographical information systems applications.
Results: A total of 1795 individuals were referred to the clinics for medical assessment between September 2001 and December 2005. After assessment, 26% were eligible for therapy, while 74% received counselling and education. Wait times decreased annually, with one-half of all referrals assessed within 30 days. Combination antiviral therapy was initiated in 363 clients with interferon plus ribavirin (n=36) or pegylated interferon plus ribavirin (n=327). Treatment outcomes were available for 205 individuals. The overall rate of sustained virological response was 61% (126 of 205 individuals). The number of individuals assessed at each site represented, on average, 20% of the total cumulative reported HCV cases in the catchment areas.
Discussion: The study findings illustrate how a public health nurse and physician partnership can service a population with complex medical needs while simultaneously increasing local capacity. Treatment outcomes were comparable with published clinical trials.
HISTORIQUE :: On estime que 250 000 Canadiens sont infectés par le virus de l’hépatite C (VHC). La présente étude décrit une cohorte d’individus atteints de VHC aiguillés vers des projets de prévention et de soins communautaires intégrés, mis au point en Colombie-Britannique. Les issues des traitements sont déclarées pour un sous-groupe de personnes subissant une antivirothérapie dans quatre établissements du projet.
MÉTHODOLOGIE :: On a mis sur pied quatre projets pilotes fondés sur un partenariat entre une infirmière de santé publique et un médecin des centres ruraux et de petits centres urbains de la Colombie-Britannique. Des évaluations médicales complètes ont permis de déterminer si les personnes recevaient un traitement ou des conseils et de l’information. On a comparé les issues du groupe traité à celles d’essais aléatoires et contrôlés publiés. On a établi la démographie des clients d’après les applications des systèmes d’information géographique.
RÉSULTATS :: Au total, 1 795 personnes ont été aiguillées vers les cliniques afin de subir une évaluation médicale entre septembre 2001 et décembre 2005. Après évaluation, 26 % étaient admissibles au traitement, tandis que 74 % ont reçu des conseils et de l’information. Les temps d’attente ont diminué chaque année, la moitié des aiguillages étant évalués dans les 30 jours. On a entrepris une antivirothérapie d’association chez 363 clients, composée d’interféron et de ribavirine (n=36) ou d’interféron pégylé et de ribavirine (n=327). On connaissait l’issue du traitement de 205 patients. Le taux global de réponse virologique soutenue s’élevait à 61 % (126 des 250 patients). Le nombre de patients évalués dans chaque établissement correspondait, en moyenne, à 20 % des cas du total cumulatif de cas de VHC déclarés dans les zones desservies.
DISCUSSION :: Les résultats de l’étude démontrent qu’un partenariat avec une infirmière de santé publique et un médecin peut servir une population aux besoins médicaux complexes tout en accroissant la capacité locale. Les issues des traitements étaient comparables à celles des essais cliniques publiés.