Fish consumption among pregnant women in London, Ontario: associations with socio-demographic and health and lifestyle factors

Can J Public Health. 2007 Sep-Oct;98(5):389-94. doi: 10.1007/BF03405425.

Abstract

Background: Intake of fish and omega-3 fatty acids is inversely related to adverse health outcomes; however, these relationships may be confounded by socio-economic status and health behaviours. This study's purpose was to describe the socio-demographic, health and lifestyle correlates of fish consumption among pregnant women.

Methods: Pregnant women (n=2394) completed a telephone interview between 10-22 weeks' gestation (London, Ontario, 2002-5) containing questions on socio-demographic, health and lifestyle variables; dietary intake was measured using a 106-item validated food-frequency questionnaire. Unadjusted and adjusted risk ratios were obtained using a modified Poisson regression model.

Results: Infrequent fish consumption, <1/week, was reported by 32% of women. After adjusting for age and education, infrequent fish consumption was associated with education <high school (RR=1.60; 95% CI 1.30-1.96); age (< or =21: RR=1.53; 95% CI 1.17-2.02; 22-25: RR=1.41; 95% CI 1.11-1.78; and 26-34: RR=1.39; 95% CI 1.15-1.69); current smoking status (RR=1.20; 95% CI 1.00-1.43); average exercise duration <30 minutes (never: RR=1.22; 95% CI 1.06-1.39 and 1-29 minutes: RR=1.25; 95% CI 1.08-1.45); obesity (RR=1.19; 95% CI 1.01-1.41); and not meeting Canadian dietary guidelines for consumption of vegetables and fruit (RR=1.60; 95% CI 1.42-1.79), milk products (RR=1.19; 95% CI 1.05-1.36), and meat and alternatives (RR=1.89; 95% CI 1.69-2.12). Compared to frequent fish consumers, infrequent fish consumers were less likely to be moderate drinkers prior to pregnancy (RR=0.85; 95% CI 0.75-0.96).

Conclusion: Infrequent fish consumption was associated with lower socio-economic status and variables indicative of a less healthy lifestyle; these variables may act as confounders in studies evaluating fish consumption and health outcomes.

Contexte: La consommation de poisson et d’acides gras oméga-3 est inversement proportionnelle aux résultats sanitaires indésirables, mais le statut socioéconomique et les habitudes de santé pourraient être des facteurs confusionnels. Nous avons voulu décrire la corrélation entre le profil sociodémographique, l’état de santé et le mode de vie, d’une part, et la consommation de poisson, d’autre part, chez les femmes enceintes.

Méthode: De 2002 à 2005, des femmes enceintes entre la 10e et la 22e semaine de gestation (N=2 394) ont participé à une entrevue téléphonique à London (Ontario) sur des questions de nature sociodémographique, ainsi que sur la santé et le mode de vie; l’apport alimentaire des répondantes a été mesuré à l’aide d’un questionnaire validé sur la fréquence de consommation de 106 produits alimentaires. Les risques relatifs rajustés et non rajustés ont été calculés à l’aide d’un modèle de régression de Poisson modifié.

Résultats: Chez 32 % des femmes, la consommation de poisson était occasionnelle (moins d’une fois par semaine). Après normalisation des résultats selon l’âge et l’instruction, la consommation occasionnelle de poisson était associée à un faible niveau d’instruction (moins qu’un diplôme d’études secondaires) (RT=1,60; IC de 95 % = 1,30–1,96); à l’âge (21 ans ou moins: RT=1,53; IC de 95 % = 1,17–2,02; 22 à 25 ans: RT=1,41; IC de 95 % = 1,11–1,78; 26 à 34 ans: RT=1,39; IC de 95 % = 1,15–1,69); à l’usage actuel du tabac (RT=1,20; IC de 95 % = 1,00–1,43); à une période moyenne d’activité physique inférieure à 30 minutes (aucune activité: RT=1,22; IC de 95 % = 1,06–1,39; 1 à 29 minutes d’activité: RT=1,25; IC de 95 % = 1,08–1,45); à l’obésité (RT=1,19; IC de 95 % = 1,01–1,41); et au non-respect des directives canadiennes de consommation des fruits et des légumes (RT=1,60; IC de 95 % = 1,42–1,79), des produits laitiers (RT=1,19; IC de 95 % = 1,05–1,36) et des viandes et substituts (RT=1,89; IC de 95 % = 1,69–2,12). Par rapport aux femmes qui consommaient souvent du poisson, les consommatrices occasionnelles étaient moins susceptibles d’avoir eu une consommation d’alcool modérée avant de tomber enceintes (RT=0,85; IC de 95 % = 0,75–0,96).

Conclusion: La consommation occasionnelle de poisson était associée à un statut socioéconomique plus faible et à des variables indicatives d’un mode de vie moins sain; ces variables pourraient être des facteurs confusionnels dans les études qui portent sur la consommation de poisson et les résultats sanitaires.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Animals
  • Confounding Factors, Epidemiologic
  • Cross-Sectional Studies
  • Demography
  • Diet*
  • Fatty Acids, Omega-3*
  • Feeding Behavior*
  • Female
  • Health Status*
  • Health Surveys
  • Humans
  • Life Style*
  • Nutrition Surveys
  • Ontario
  • Poisson Distribution
  • Pregnancy
  • Seafood / statistics & numerical data*
  • Surveys and Questionnaires

Substances

  • Fatty Acids, Omega-3